À travers le projet « Burkind Gouélé », Mahamadi Ouangrawa convertit les enfants talibés en menuisiers

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À travers le projet Burkind Gouélé, Mahamadi Ouangrawa s’est engagé à retirer les enfants talibés des rues des villes du Burkina Faso. Pour ce faire, il a été présenté le projet au palais du Moogho Naaba, ce mardi 04 juin 2024. 

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Les villes du Burkina Faso enregistrent une forte présence d’enfants talibés. Pour mettre fin à ce phénomène aux multiples conséquences sur la société, Mahamadi Ouangrawa, s’est engagé, il y a de cela 4 mois à retirer les talibés des rues.  Il a donc lancé le projet Burkind Gouélé.

Au palais du Moogho ce mardi matin, il est allé présenter le projet au Roi et demander sa bénédiction pour la réussite de l’initiative. « L’objectif de la visite chez le Moogho ce matin entre en droite ligne avec notre projet de récupération des enfants talibés que nous avons instauré. Il était tout à fait normal qu’à mi-chemin on vient voir le chef suprême sa Majesté le Moogho Naaba pour lui présenter le projet, demandé conseils et bénédictions », a expliqué Mahamadi Ouangrawa.

Mahamadi Ouangrawa

Il a été bien reçu par le Roi avec son équipe venue avec un échantillon de bancs et de tabourets fabriqués par les talibés reconvertis en menuisiers. « Le Moogho était tellement satisfait de cette visite du moment où lui-même il prône l’éducation des enfants, il a vraiment prodigué des conseils aux apprenants puis donner de ces bénédictions pour la réussite du projet », a-t-il confié à sa sortie d’audience.

Débutée il y a à peine 4 mois de cela, l’équipe de Monsieur Ouangrawa se renforce du jour au lendemain. « Au départ on avait 6 à 7 personnes. Au fur et à mesure, on s’est retrouvé à 18 et aujourd’hui on est à 24 permanemment et il y a des enfants qui viennent et qui repartent. L’idée est de les amener à prendre goût du métier au détriment des boîtes », dit-il.

Pour réussir le pari, Mahamadi Ouangrawa initie les enfants retirés à la fabrication du banc. Ce choix se justifie du fait que le banc est facile à fabriquer mais aussi passer un message de l’unité et du rassemblement à travers le symbolisme du banc.

« J’ai su emmener les enfants à s’adapter et à se mettre au sérieux pour comprendre.  Le programme commence avec la fabrication des bancs. Le banc est facile à apprendre.  Le fait qu’on arrive à faire le banc on se dit qu’on peut faire autre chose. L’idée c’est d’amener les enfants à déposer les boîtes au profit d’un métier. 

À travers le banc, nous voulons faire passer un message.  Parce que nous sommes dans un pays en crise nous nous disons que le banc est un symbole de rassemblement. Car plusieurs personnes peuvent s’assoir le banc. C’est ce lien de rapprochement, de cohésion qui est symbolisé à travers le banc », fait-t-il savoir.

Mahamadi Ouangrawa appelle les autorités à prendre la question des enfants talibés à bras-le-corps et souhaite l’implication de toute la société.

Akim KY

Burkina 24

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