La Croix rouge burkinabè se dévoile aux futures autorités
La Croix rouge et le Croissant rouge célèbrent cette année les cinquante ans des 7 principes fondamentaux. Et c’est dans ce cadre que sa composante burkinabè s’est déplacée ce matin du 22 mai 2015 à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Ouagadougou avec un groupe de panelistes pour l’occasion. Objectif, faire mieux connaitre l’institution aux futures autorités que sont les élèves et étudiants avec qui elle sera amené à travailler dans les années à venir.
Le Droit international humanitaire (DIH) a été au cœur du panel organisé par la Croix rouge burkinabè au sein de l’ENAM à Ouagadougou. Ce panel s’inscrit dans la ligne des activités de l’institution qui fêtera en octobre prochain les cinquante ans de la proclamation des principes fondamentaux (Humanité, Impartialité, Neutralité, Indépendance, Volontariat, Unité et Universalité) de la Croix rouge et du Croissant rouge.
Pour Denis Bationo, président de la Croix rouge burkinabè, cela a permis de faire une large diffusion de ce qu’est et ce que fait la Croix rouge.
En se rendant à l’ENAM pour mener le présent panel, Denis Bationo, estime du coup avoir atteint un public cible, c’est-à-dire les étudiants qui constituent les dirigeants de demain. « Il faut leur donner toutes les informations sur les principes fondamentaux de la croix rouge », a-t-il ajouté. Et pour Lazare Zoungrana, Secrétaire général de l’institution, un des quatre panelistes, l’occasion a permis de rappeler les « valeurs essentielles » qui contenus dans ces principes fondamentaux.
Evoquant l’intérêt qu’il y a à enseigner aux étudiants le Droit international humanitaire (DIH), Adama Nana, Secrétaire permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) s’exprime en ces termes : « ce n’est pas quand le feu tonnera qu’il faudra appeler le soldat, l’acteur humanitaire, l’élève et l’étudiant pour lui dire la conduite à tenir. C’est en temps de paix justement qu’il faut lui inculquer ces règles pour qu’ils les mettent en application en temps de guerre afin que la guerre soit humanisée ».
Défenseurs et secouristes réunis
Des heures durant, les participants au panel ont été entretenus par les quatre panelistes du jour. Ce sont par ordre d’intervention Lazare Zoungrana, Celestin Samandoulgou, président de la Commission nationale des droits humains du Burkina Faso (CNDH-BF), Adama Nana, et enfin le Pr Yarga Larba , enseignant en sciences juridiques et politiques et conseiller juridique de la Croix rouge burkinabè.
Action humanitaire et droits de l’Homme dans un contexte de crise, enjeux de la diffusion du Droit international humanitaire (DIH) et DIH face aux conflits armés contemporains sont les thèmes traités par les panelistes du jour.
Avant d’évoquer ce que c’est que le DIH, Adama Nana a tenu à rappeler l’objet du droit international humanitaire vise plutôt « à limiter les effets de la guerre, en interdisant certaines armes ou certaines pratiques de combat et qui protège les populations civiles ».
En rappel, la Croix rouge célèbre le 8 mai de chaque année la journée mondiale de la Croix rouge et du Croissant rouge. Cette date constitue également la date anniversaire de la naissance de son fondateur Henri Dunant.
Oui Koueta (stagiaire)
Burkina24
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