Ils s’apprêtaient à écouler de faux dollars américains au Burkina
La police du commissariat de Ouaga 2000, a organisé, dans ses locaux, ce lundi 17 août 2015, un point de presse. L’objectif était d’informer l’opinion publique de la mise aux arrêts d’un groupe de délinquants, qui s’apprêtait à déverser sur le marché, une importante quantité de faux billets en l’occurrence des billets de banque de Dollars américains.
Pas de chance pour Zongnaba Mahamoudi et ses camarades qui se préparaient à réaliser leur coup du siècle à savoir, échanger 533 faux billets de banque en coupure de 100 dollars américains, soit un équivalent total de 27 650 000 FCFA.
Les faits. Tout est parti d’un appel téléphonique anonyme, reçu par la Brigade de recherche du commissariat, en date du 10 août 2015 et qui faisait état d’une opération d’échange de faux billets de dollars américains en cours, a dit le commissaire de police, Wakilou Senou.
S’en est ensuite suivi une enquête minutieuse qui permettra de mettre la main d’abord sur Zongnaba Mahamoudi et Illa Attier puis sur Daouda Tissologo, Yahaya Tissologo et Saïdou Idani, tous de nationalité burkinabè.
Des aveux de Daouda Tissologo, il ressort que ce dernier, aidé de son frère Yahaya Tissologo, aurait fait entrer de la Côte d’ivoire en 2011, un échantillon de faux billets de dollars, volés dans le domicile de son employeur.
En 2014, il décide de rentrer définitivement au pays, mais en ramenant avec lui le plus gros lot, soit 533 billets en coupures de 100 dollars. Des billets, qui grâce au concours des commerçants Zongnaba Mahamoudi et Illa Attier, auraient été écoulés sur le marché, n’eut été l’intervention de la police.
La sanction. Selon le commissaire Wakilou Senou, le faux monnayage est un crime puni par le code pénal burkinabè, en ses articles 250 et 261. Pour les peines encourues par ces derniers, « c’est au juge de les déterminer », a-t-il ajouté.
Avant de clore ses propos, le commissaire Senou, a salué l’aide « importante » de la population et l’a invitée à plus de vigilance et de persévérance dans cette dynamique, en ayant recours aux numéros suivants : le 1010, le 16, le 17 et le 80 0011 45.
M.Z.
Burkina24
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