La société civile du secteur de la culture à l’école de la recherche de financement
L’ONG Africalia a initié un atelier de formation au profit des organisations de la société civile du domaine de la culture burkinabè. Objectif, renforcer leurs capacités en matière de recherche de financement à travers une meilleur connaissance des stratégies et instruments de financement au plan international.
Permettre aux organisations de la société civile du domaine de la culture de pouvoir postuler et gagner les offres de financement. C’est en cela l’intérêt de cet atelier de deux jours, tenu les 4 et 5 novembre 2015 sous le thème « stratégies et instruments de financement de la coopération internationale ». Cette formation a lieu dans le cadre des activités du programme pluriannuel de coopération pour le développement de la culture au Burkina Faso.
A base du document « Mission d’appui à la viabilité économique et la diversification des ressources des opérateurs économiques » qui recense les différentes opportunités de financement du domaine au plan international, les participants ont pu s’imprégner des divers mécanismes.
«Le premier module qu’on a eu à aborder est un manuel qui récence toutes les opportunités de financement à destination des opérateurs culturelles burkinabè. On a vu de manière pratique comment préparer un appel à proposition de l’union européenne », explique, la formatrice, Mounia Edna, consultante en mise en œuvre de projets et programmes culturels.
« L’objectif c’est que les opérateurs puissent postuler davantage à des appels à proposition qui sont non seulement axés sur la culture mais aussi sur l’appui à la société civile de manière à ce qu’ils puissent diversifier leurs sources de financement et se présenter à des opportunités qui sont à leur disposition », a-t-elle ajouté.
Pour le chargé de la coopération culturelle et des projets et programmes du ministère de la culture et du tourisme, Idrissa Zorom, l’activité est à « saluer à sa juste valeur » parce qu’elle contribue à l’information des acteurs culturels. Il se convainc que « les opérateurs sortiront de cet atelier aguerris, mieux informés sur les opportunités qu’offre la coopération internationale et cela leur permettra une mise en œuvre efficiente de leur projet ».
Idrissa Zorom estime également que cet atelier vient en accompagnement des actions déjà réalisées par le ministère ou en cours de projet notamment un fonds de financement, décidé par le gouvernement en conseil des ministres, et qui va soutenir le monde de la culture à travers des subventions et des crédits accordés aux opérateurs culturels.
Maratou SOUDRE
Burkina24
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