Examens scolaires : Le SYNAPAGER a commencé le boycott
Le Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a décidé de boycotter l’organisation des examens scolaires de l’année 2014. La session du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) a débuté ce mardi 3 juin 2014 et selon le Secrétaire général de la section du centre du syndicat, le boycott est actif sur l’ensemble du territoire.
L’examen du BEPC a débuté ce 3 juin 2014 sur l’ensemble du territoire national. Il plane cependant sur cet examen, la menace de boycott du SYNAPAGER, qui a déclaré le 30 mai dernier, au détour d’une conférence de presse, que ses militants ne participeront pas à l’organisation de tous les examens scolaires, notamment le BEPC, le BAC et le CEP (Certificat d’études primaires).
Selon Moussa Ouédraogo, Secrétaire général de la section du centre du syndicat, joint ce 3 juin par Burkina 24, le bilan à la mi-journée est que le mot d’ordre est suivi dans les régions. « Des échos qui nous parviennent des provinces, c’est que c’est bien suivi, dit-il. Cela pousse même les autorités à aller chercher des mercenaires pour venir les aider à régler le problème ».
Dans certaines régions, des sources ont confirmé à Burkina 24 que les intendants manifestent le boycott par des sit-in.
Cependant, c’est à Ouagadougou que « c’est un peu mitigé », révèle Moussa Ouédraogo. Mais il dit attendre le début des paiements pour avoir un aperçu exact de l’ampleur de l’exécution du mot d’ordre.
« Si les autorités ne sont pas soucieuses de l’avenir de ces enfants… »
« Les paiements ne commencent qu’à partir de demain ou après-demain. Il faut être sûr que ceux qui se sont engagés ne vont pas nous trahir à la dernière minute », explique-t-il.
Cette décision de boycott est liée à une revendication du syndicat qui n’aurait pour le moment pas encore reçu d’écho du côté des ministères en charge de l’Education et des Enseignements secondaire et supérieur.
En effet, explique Moussa Ouédraogo, le SYNAPAGER réclame l’octroi d’une indemnité spécifique à tous les PAG (Personnels d’administration et de gestion). « Nous avons eu à faire deux sit-in au niveau du ministère et après ces deux sit-in, jusqu’à présent nous n’avons pas eu gain de cause », rappelle-t-il.
Après des tournées dans les régions, les militants du syndicat ont alors décidé de poser « une action forte », révèle le SG, celle ne de ne pas participer à l’organisation des examens du CEP, du BAC et du BEPC.
Moussa Ouédraogo explique que l’intention du syndicat n’est pas de nuire aux élèves, mais surtout d’attirer l’attention du gouvernement. « Mais nous ne faisons pas cela dans l’intention de nuire à qui que ce soit. C’est pour attirer l’attention des autorités. Si les autorités ne sont pas soucieuses de l’avenir de ces enfants, ce n’est plus de notre ressort », a-t-il dit.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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