« Biens mal acquis » : Teodorín Obiang absent à l’ouverture de son procès

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Le premier procès des « biens mal acquis » s’est ouvert ce lundi 19 juin à Paris. Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, fils du chef de l’État équato-guinéen et vice-président du pays, s’est fait représenter par ses avocats, les Français Emmanuel Marsigny et Thierry Marembert, et l’ancien président de la Cour suprême de Guinée équatoriale Sergio Esono Abeso Tomo.

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Il y a dix ans de cela, les ONG Sherpa et Transparency International déposaient leurs premières plaintes à l’encontre de Teodorin Obiang pour des « biens mal acquis ».

Le temps qui s’écoule entre ces premières plaintes et l’ouverture de ce procès est émaillé d’un enchaînement de rebondissements politico-judiciaires, marqué de saisies des biens du fils du président, voitures et montres de luxe et immobilier à Paris.

Teodorin Obiang, 47 ans, est poursuivi notamment pour « détournement de fonds publics », « abus de confiance » et « corruption ».  L’accusé n’a pas daigné faire le déplacement parisien et s’est fait représenter par trois avocats dont la stratégie, selon Africanews, a consisté à mettre en avant l’immunité diplomatique dont il bénéficie en tant que deuxième personnage d’un Etat.

A en croire Me Emmanuel Marsigny, ils ont demandé également le renvoi des débats « au motif que la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas encore rendu son arrêt alors que celui-ci s’impose aux États ».

Le véritable enjeu de ce procès, selon la défense du vice-président Equato-Guinéen, est de prouver l’incompétence de Paris pour juger des faits qui se sont déroulés à l’étranger. Me Emmanuel Marsigny prévient, si cet argument n’était pas retenu, « cela créerait une compétence juridictionnelle universelle, du jamais-vu dans l’histoire judiciaire mondiale ! ».

Pendant ce temps à Malabo, la capitale de la Guinée-Equatoriale, des centaines de militants du parti au pouvoir ont battu le pavé pour “condamner” l’ouverture de ce procès en France. Les manifestants ont convergé pacifiquement vers l’Ambassade de France.

Dans une déclaration, le secrétaire général du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), le parti au pouvoir, Jeronimo Osa Osa Ecoro, a dit condamner et rejeter “cette mascarade de processus judiciaire illégal, arbitraire et instrumentalisé par la justice française et (l’ONG) Transparency International”.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                     Burkina24 

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