Mutineries militaires : la chasse aux sorcières se poursuit.

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Voila trois jours que l’opération commando a été engagée en vue d’anéantir la dernière mutinerie en date, celle de Bobo-Dioulasso. Les mutins avaient entamé dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2011 leur action, semant la terreur au sein de la population. Cette opération militaire commando n’a pas été longue, mais les opérations de ratissage continue afin de mettre hors d’état de nuire les mutins en fuite. 

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 La mutinerie de Bobo-Dioulasso a été d’une intensité hors du commun de ce que les populations avaient l’habitude de vivre depuis le début des mutineries militaires, fin mars. C’était un véritable chaos avec des actes fortement répréhensibles, des actes de banditisme pur et simple qui allaient au-delà de la légitimité de leurs revendications.

Après le «travail» du commando composé des militaires du régiment de Dédougou et du régiment de sécurité présidentielle, le bilan encore provisoire établi par les autorités se chiffrait six (6) morts côté mutins, un (1) mort côté civils (une fillette de 14 ans atteinte par une balle perdue), de nombreux blessés de part et d’autres. Plusieurs mutins ont été arrêtés soit sur le champ de bataille soit en fuite.

Visiblement écœurée par ces mutineries qui n’engendrent que dégâts et pleurs, la population victime principale en avait ras-le-bol et n’a cessé de l’exprimer. Ces mutineries avec leurs corollaires ont mis à mal l’’économie et écorné l’image du Burkina Faso. Afin de préserver les intérêts qui peuvent encore l’être, l’autorité de l’Etat se devait d’être restaurer et le plus tôt possible. D’où cette opération qui a permis de rétablir l’ordre et un peu de quiétude au sein de la population de Bobo.

Investi de cette mission et convaincu de l’opportunité de l’action, le gouvernement veut que plus jamais de tels actes ne se reproduisent ; la traque aux mutins fuyards se poursuit jusque dans les cars de transport en commun afin qu’aucun ne puisse s’échapper, mais réponde de ses actes devant la loi. Une loi qui sera appliquée dans toute sa rigueur et en toute impartialité. Cette chasse aux sorcières, le gouvernement semble engagé à la mener jusqu’au bout.

Il en appelle à la franche collaboration des populations et laisse une ouverture à la reddition volontaire pour les mutins camouflés ou en fuite pour qu’ils se rendent. Le gouvernement a du même coup haussé le ton à l’endroit de ceux qui envisagent se mutiner les jours à venir ; toute mutinerie sera désormais «matée».

Ouf ! diront certains, il est tard ! diront d’autres, trop c’est trop ! s’exclament d’autres encore. Une chose est certaine, la mesure est assurément bienvenue dans un contexte où les diverses négociations n’ont pu aboutir. Il est donc vrai «qu’on ne négocie pas avec militaire!» comme l’a dit l’autre.

Boureima LANKOANDE

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