Un éboulement fait un mort sur le site d’or de Guitorga dans la Gnagna

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Le 16 juillet 2011, un éboulement est survenu sur le site d’or de Guitorga, situé  dans la Gnagna  à l’Est  du Burkina Faso. Le bilan provisoire fait état d’une quinzaine de victimes dont un mort, trois blessés et une dizaine toujours prisonniers des éboulis.

Ce samedi 16 juillet, l’or a encore fait des victimes au Burkina Faso. Après Nébia en avril dernier, où neuf orpailleurs artisanaux ont perdu la vie, c’est au tour de Guitorga, dans la province de la Gnagna, de faire aux dernières nouvelles, une victime. Trois orpailleurs sont blessés, tandis qu’une dizaine d’autres resteraient toujours prisonniers de la terre.

Ces orpailleurs étaient en infraction car  à chaque saison pluvieuse, le gouvernement burkinabè décide de la suspension des activités minières dans un souci de sécurité. Mais chaque année, les orpailleurs passent outre et continuent leurs activités, souvent au nez et à la barbe des forces de sécurité et surtout, à leurs risques et périls.

Depuis donc ce qu’on pourrait appeler « le boum minier » du Burkina, on enregistre tous les ans ces types d’éboulement qui  font des victimes et endeuillent des familles. De 2008 à 2011, dans les mines d’or de Dossi, Yangrin-Tanguin, Boussoukoula, Yéou,  Konkèra,  Nébia,  pour ne citer que ceux-là, les éboulements ont déjà fait au moins près d’une centaine de morts. L’orpaillage artisanal a la peau dure au Faso et  il faut croire que l’appât du gain fait perdre à l’être humain tout sens de retenue et de prudence.

Il faut également souligner l’utilisation inconsidérée de produits nocifs comme le cyanure et le mercure qui, manipulés par des mains non expertes ou non professionnelles, peuvent avoir des conséquences inimaginables sur l’environnement et les riverains de ces sites d’orpaillage artisanaux. En tout cas, en ce début de saison pluvieuse, tout semble indiquer qu’on est reparti pour une nouvelle saison d’éboulements dans les sites miniers, avec à la clé de nouvelles familles qui porteront le deuil, si rien n’est fait pour fermer efficacement ces mines artisanales.

M. Sawadogo

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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