RCA : Le message de fraternité et de patriotisme des Centrafricains du Burkina

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Les Centrafricains vivant au Burkina ont organisé un meeting dans la matinée du 22 février 2014 à Ouagadougou pour lancer un cri de détresse et un message de fraternité et d’unité à leurs compatriotes restés au pays et en proie à une guerre fratricide.

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Les Centrafricains vivant au Burkina entonnant l'hymne de leur pays lors du meeting de ce samedi (Ph : B24)
Les Centrafricains vivant au Burkina entonnant l’hymne de leur pays lors du meeting de ce samedi (Ph : B24)

« Nous voulons la paix, rien que la paix ». Ce message, écrit sur un papier A3, est brandi par une jeune Centrafricaine de huit ans au meeting organisé par ses grands-frères ce samedi à Ouagadougou. Un symbole.

Symbolique est également la qualité des personnes qui sont intervenues à la tribune, ce samedi : un pasteur évangélique, un musulman et un abbé  (représentant le cardinal Philippe Ouédraogo). Tous ont eu les mêmes mots :  « non à la guerre fratricide, oui au retour de la paix » en Centrafrique.

Le message d'une fillette à tout un pays (Ph : B24)
Le message d’une fillette à tout un pays (Ph : B24)

Amos Benguelet, le représentant de cette communauté au Burkina, est revenu sur l’impact de la crise centrafricaine sur les 600 Centrafricains vivant au Burkina. « Nous sommes 400 étudiants et 150 sont délogés parce que cela fait cinq mois que les bourses ne parviennent plus du pays », a-t-il dressé.

Appel à la solidarité

Par ce bilan, il indique que la querelle sanglante entre musulmans et chrétiens qui a court dans son pays paraît incompréhensible aux yeux des Centrafricains du Burkina qui vivent en parfaite communion, sans distinction d’église ou de mosquée.

Les voix se sont rejoint pour demander la fin de cette guerre en Centrafrique et appeler  les frères et sœurs du pays  situé au cœur de l’Afrique à se donner la main.

Le Président de l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB), Patrice Zohenga, a, lui, dans un discours révolutionnaire,  dit « non  à la guerre civile réactionnaire, non à l’ingérence occidentale », étant convaincu et attaché à la « souveraineté de tout peuple de décider de son sort ».

En attendant et pour ce qui concerne les Centrafricains ici au Faso, l’amicale des étudiants de droit de l’Université de Ouagadougou et l’UGEB ont appelé les étudiants burkinabè à être solidaires.

 Amos Benguelet, lui, a maintenant le regard tourné vers la Présidence du Faso, les structures à qui lui et ses frères se sont adressé étant restées muettes et le Haut commissariat des Nations Unies leur ayant refusé le statut de réfugiés.

Abdou ZOURE

Pour Burkina 24

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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4 commentaires

  1. Tout notre soutient ? nos fr?res centrafricain vivant au Faso. Je me joins a vous pour implorer le retour de la paix en Centrafrique. Que toutes les forces du mal tapis dans l’ombre ?chouent. Nous ne sommes plus la pour parler d’antibalaka ou rien d’autre, on peut vivre ensemble.

  2. EHH, TU NA RIEN DIT DE NOUVEU, AUTAN QUE TES CO EQUIPEUR CHRITIEN, ANTI BALAKAN EST ENTRIN D EGORGE LES MUSULMAN, QUELLE GENREDU PAIX TU PARLE?, ILS FAUT QUE DONNE UN MASSAGE FORT AU ANTI BABALAN, D ARETE A MASSACRE LES MUSULMAN, PARCE QUE VOUS ETRE DANS UN PAYE OU LA MAJORITE EST MUSULMAN. !

  3. Quelle guerrier ce president de l’UGEB. Les gens parlent de paix et il vient faire un discours de guerre. L’exterieur n’a rien a voir avec ce qui se passe et les centrafricains (Qui ont demontre qu’ils/elles ont beaucoup plus de cervelles) l’on compris.

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