Coup de gueule : Djibouti face à la fin du régime Guelleh*

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Cette semaine, nous avons également reçu un coup de gueule provenant d’un Djiboutien. Dans les lignes qui suivent, il dénonce le régime du président Ismaël Omar Guelleh, déplore sa mort (si elle se confirmait) qui lui permettrait d’échapper à la justice et pose les bases d’une réflexion sur l’avenir de Djibouti après la disparition d’un président qui aura régné près de 40 ans.

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Il n’y a plus que les partisans de Monsieur Guelleh et en particulier les derniers carrés de son sous clan (Général Zakaria, Ismaël Tani, Hassan Saïd, Colonel Mohamed Djama, Djama Ali Guelleh, Robleh Olhayé, le sinistre ministre Ali Yacoub, etc.) à croire en l’éternité de son chef, de son Führer dont la page est déjà tournée. Mort ou pas, il ne pourra plus jouer le prédateur alfa sur la scène politique djiboutienne, ni déterminer le destin du peuple djiboutien qui est déjà en train d’écrire une nouvelle page de son histoire.
Dans l’hypothèse où sa disparition se confirmerait, c’est tout un chapitre sombre de l’histoire de Djibouti qui se refermerait.

Hélas ! à l’instar de son oncle Hassan Gouled Aptidon et d’autres extrémistes bien connus comme Moumine Bahdon et GABAYO, Monsieur Ismaël Omar Guelleh aura quitté ce monde sans subir Le jugement populaire et les sanctions pénales qu’il méritait pour ses crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité, particulièrement à l’encontre de la communauté Afare. La cour pénale internationale n’aura pas l’occasion de nous dévoiler les faces cachées et hideuses d’un pouvoir sanguinaire !

Il se pourrait- et cela est désormais d’une évidence indéniable – que le régime djiboutien ne survive pas à la disparition de son Maître. Il se pourrait également que ce soit la fin de l’hégémonie de son sous clan qui lui a été inféodé depuis presque 40 ans et qu’il a su instrumentaliser en vue de marginaliser la communauté Afare, réprimer ses opposants issas issus des autres clans et alimenter la haine anti-Gadaboursis au nom de la pseudo-tradition.

La disparition du régime de Guelleh sera effective, consommée et probante, que lorsque un Etat de droit sera instauré en République de Djibouti. J’ose espérer que les Etats-Unis d’Amérique, le Japon et la France favoriseront l’avènement de la démocratie et qu’ils ne cautionneront pas une prise de pouvoir par les héritiers haineux du sous clan.

De toute évidence, c’est au peuple djiboutien qu’incombe la responsabilité d’assumer son destin envers et contre tous.

Par Houssein Ibrahim Houmed

*Le titre est de la rédaction

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