Conseil supérieur de la communication : Béatrice Damiba s’en va avec satisfaction

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Nommée en juillet 2008 à la tête du Conseil supérieur de la communication(CSC), Béatrice Damiba a géré pendant 6 ans l’organe de régulation de la communication et de l’information au Burkina Faso. A la fin de son mandat, c’est un bilan rempli de difficultés, et aussi d’acquis qu’elle a présenté au monde de la communication lors de sa cérémonie d’au revoir ce 21 août 2014 à Ouagadougou.

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Béatrice Damiba (©Burkina24)

Un au revoir certes, mais Béatrice Damiba  rassure qu’elle ne sera jamais loin, de ses collaborateurs et des personnes physiques et morales qu’elle a eu à sanctionner aussi bien positivement que négativement. Des incompréhensions aussi ont souvent entraîné des interpellations et des auditions souvent orageuses.

«Ces incompréhensions étaient liées, sont et seront toujours liées au non-respect des règles d’éthique et de déontologie», a-t-elle expliqué. Et au titre des fautes relevées, il s’agit du déséquilibre dans le traitement de l’information, le non-respect du droit à l’image, la non vérification systématique des sources entrainant la diffamation, la mauvaise conduite de certaines émissions interactives et la mauvaise modération de la tribune des internautes.

Des difficultés qui n’ont pas freiné les avancées en matière de liberté de la presse, dont elle s’est félicitée.

Ainsi, il y a eu des articles d’investigations ou de dénonciation salutaires, l’utilisation de la presse comme support des forces de propositions, la démocratisation de l’accès de la population à l’information, l’appropriation des opportunités qu’offrent le satellite et l’internet, l’accréditation d’envoyés spéciaux ou de correspondants par certains organes de presse sur les scènes des grands évènements nationaux et internationaux, la meilleure organisation du monde de la publicité et la diminution du nombre d’auditions sous son mandat au CSC.

Quant à la convention collective des journalistes et professionnels assimilés adoptée en 2009, elle a lancé un appel aux parties en vue de son application. Béa pour certains, grande sœur ou tanti Béa pour d’autres, l’ancienne présidente du CSC a été félicitée par le porte-parole des médias, André Eugène Ilboudo.

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Les hommes de presses étaient présents à la cérémonie d’au revoir de Béatrice Damiba (©Burkina24)

«Nous reconnaissons en vous la professionnelle accomplie», a-t-il témoigné. Pour lui, la réputation et l’acceptation du CSC est une œuvre quotidienne. Il a ajouté que la méthode d’approche de Béatrice Damiba, axée plus sur le conseil que la réprimande a estompé le rejet inspiré auprès du CSC.

Béatrice Damiba et son équipe cèdent du travail à leurs successeurs. Il s’agit de la dépénalisation des délits de presse ayant fait l’objet de nombreuses recommandations et la poursuite de la déconcentration du CSC, après les régions de l’Ouest, et l’Est, et l’extension du nombre des 11 correspondants provinciaux aux 45 provinces.

Le successeur de Béatrice Damiba sera installé en début septembre.

Mouniratou LOUGUE Burkina24

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4 commentaires

  1. Elle a accompagn? l’?tat dans sa mauvaise politique,la t?l? national est devenue une propri?t? au parti au pouvoir.qu’est ce qu’elle a fait pour ?viter cela!rien du tout

  2. « Et au titre des fautes relev?es, il s?agit du d?s?quilibre dans le traitement de l?information… » ? la RTB o? le CFOP est brim? sur les cha?nes nationales.Zeph, Me Sank, Roch Ablass? et nous les etc. payons nos imp?ts afin que ces cha?nes marchent et on foule aux pieds tout ce que nous faisons.

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