Désobéissance civile : Ouagadougou a fonctionné au ralenti

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Ouagadougou a fonctionné au ralenti dans la journée du 28 octobre 2014. Comme pour respecter le mot d’ordre lancé par le chef de fil de l’opposition, boutiques, marchés, yaars, supermarchés, pharmacies, stations, banques et autres lieux de service ont presque tous fermé. 

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Il était 8 h  quand nous faisons un tour sur les grands artères de Ouagadougou, qui grouillent d’habitude de monde à ces heures. Mais   la circulation était plus que fluide, quelques véhicules et motos circulaient. Des boutiques, des banques et autres lieux de commerce ont été fermés.

Avenue Kwamé Nkruma aux environs de 10 heures
Avenue Kwamé Nkrumah aux environs de 10h

Peur d’être pillé

« On craint que des voyous ne profitent de la situation pour venir nous piller», explique un groupe de jeunes assis devant des boutiques.

Nombré Binta, vendeuse au marché, explique.  « Je suis sortie vendre, parce que des gens viendront peut-être pour acheter. Il n’y a pas d’affluence comme les autres jours. C’est bien mais les gens exagèrent un peu, on n’a pas dit de sortir casser, on a dit de sortir pour montrer que vous n’êtes pas contents du référendum.»

marché de Wemtenga
Au Marché de Wemtenga

Ilias Kabdaogo, lui a fermé sa boutique pour participer à la marche de l’opposition.

« Je vais à la marche parce que je suis contre le référendum, dit-il. Le président a beaucoup travaillé mais la population lui demande maintenant d’aller se reposer. Il n’a qu’à laisser un autre va venir terminer son chantier. C’est lui qui tient la clé, s’il est un homme de la paix il n’a qu’à laisser. On le sollicite partout comme facilitateur, il y a maintenant un problème chez lui, qu’il soit clair envers sa population».

Un autre commerçant à Nabi-yaar, n’est ni avec l’opposition, ni avec le pouvoir.  «Nous sommes tombés d’accord pour fermer mais je n’irai pas marcher, je ne suis ni avec les opposants ni avec le pouvoir, ils sont tous pareils ces politiciens, nous voulons que les choses changent.»

le marché Nabi Yaar, les portes fermées
Au marché de Nabi Yaar, les portes étaient  fermées

Mais il n’y avait pas que les commerçants qui avaient fermé leurs boutiques. Certains services de l’Etat, à vue d’œil,  étaient purement et simplement clos, notamment parce que des travailleurs n’ont pas rejoint leurs postes.

Madame Nikiéma, fonctionnaire, témoigne. «Je ne suis pas allée travailler parce que je suis contre le référendum mais je n’irai pas à la marche», dit-elle.

Reveline SOME

Burkina24

 

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6 commentaires

  1. Ben alioun sankand?, si tu na pas le rspect ? ta m?re c? pas un public que tu doit l insult?! Elle a port? ta grossesse pendant 9moi et ces zoro ? la baze, je dis piti? ? ta maman. Pooossa!.

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