Opinion – CDP, ADF/RDA, FEDAP/BC : « Si on ne suspend pas, alors on fait quoi ? »

publicite

Pour le Mouvement Emergence 21, la suspension du CDP et de l’ADF/RDA est « pédagogique » et doit faire que désormais,  « ni demain, ni en 2050, ni plus jamais un parti politique ne doit tenter de monarchiser le pouvoir ».

L’annonce ce lundi de la suspension du CDP, de l’ADF RDA et de la FEDAP/BC  divise l’opinion burkinabè. Même au sein des révolutionnaires d’octobre, certains trouvent la mesure dure et inappropriée.

La suite après cette publicité

Si l’ensemble des voix de la cité semblent s’accorder sur la caducité de la raison d’être même de la FEDAP/BC, le cas des deux autres entités sanctionnées est source de débats ici et là. A croire que la mémoire collective est parfois assez courte. Nous disons que la suspension est pédagogique, ni demain, ni en 2050, ni plus jamais un parti politique ne doit tenter de monarchiser le pouvoir.

Le CDP ET L’ADF ont tenté de le faire, si on ne les suspend pas, alors ne demandons des comptes à aucun de leurs dignitaires.

Le parti de l’indépendance a également failli par ses Hommes en monnayant son soutien à l’ancienne majorité. En le monnayant ne serait ce que par des portefeuilles ministériels. Il survivra surement à cette insurrection mais la suspension lui indique sa faute et lui permet de renouveler ses élites. Nous osons espérer que ces dernières seront plus républicaines à l’avenir.

Après l’insurrection, le retour à une vie politique normale s’annonce, la suspension intervient donc juste à temps afin de réprimer certains acteurs de ce tournoi d’idées tel que l’aurait fait la CAF face à un pays qui aurait fait jouer un athlète non éligible.

Cette suspension n’est en rien une atteinte à la démocratie ; les textes prévoient des voies de recours et la suspension est limitée dans le temps. Elle est pédagogique et légale dans le sens ou il faut amener les partis politiques à se doter de contrepouvoir interne qui permette de contenir d’éventuels élans dictatoriaux de leurs élites. La démocratie ne doit pas être qu’un arbitrage équitable entre les différents partis politiques mais une réalité au sein même de ses entités.

Cette suspension touche les fautifs d’hier mais  alerte l’ensemble des  partis politiques. Nous devons arriver au niveau de démocratisation qui permet différents courants dans un même parti politique.

Vive la démocratie burkinabè !

Emergence 21

[email protected]

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

B24 Opinion

Les articles signés B24 Opinion sont soumis par nos lecteurs et/ou des libres penseurs et n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×