« Plus rien ne sera comme avant » sur les planches

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La troupe théâtrale Etoile de l’avenir de l’Université de Ouagadougou a présenté le vendredi 10 juillet 2012, dans l’amphithéâtre C de l’Université la première de sa 08e création majeure intitulée « Plus rien ne sera comme avant ». Cette pièce traite de la réalité que vivent les Burkinabè en cette période de la transition.

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Pas un seul jour ne se passe sans que la phrase « Plus rien ne sera comme avant », ne soit prononcée par un Burkinabè, quelle que soit la situation.

A cet effet, la troupe des étudiants de l’Université de Ouagadougou, mettent en scène le vécu des Burkinabè en cette période de transition.

L’histoire se passe dans un pays nommé Watinoma, où la population après l’insurrection populaire, pour un non pour un oui, accuse la transition en cours.

« Cette pièce est présentée dans l’objectif de montrer aux yeux des Burkinabè et du monde entier ce que vivent les Burkinabè en ce temps de transition, leur satisfaction, leur indignation, leur mécontentement et surtout leur attente parce que certains croient qu’ils vivent l’enfer et d’autres le bonheur, le paradis», explique Nouhoun Bagayogo, metteur en scène et directeur de la troupe.

C’est pour eux, dit-il, une manière d’apporter leur touche en tant qu’étudiants et artistes et interpeller tout le monde à œuvrer pour une fin heureuse de la transition.

« Plus nous rions de ce que nous vivons dans cette transition, des insuffisances, des souffrances qui y sont nous pouvons mieux supporter cette transition et donner une idée positive sur la transition ».

Une pièce qui n’a pas laissé indifférents les spectateurs à en juger par leur réaction. Les plus appréciés sont les deux personnages fous qui interviennent à chaque séquence pour dire haut ce tout le monde pense de la transition.

Un extrait de la pièce

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« Les deux fous sont comme le désordre auquel les gens pensent de la transition, alors que c’est ce désordre qui veille sur la transition. Voilà pourquoi après chaque scène, ce sont les fous qui interviennent pour dire ce que les pensent de la transition et qu’ils n’osent pas faire sortir», explique toujours le metteur en scène.

Cette pièce a eu l’apport de certains professeurs et des professionnels du métier.

Des initiatives sont prises pour jouer la pièce dans des espaces de la ville, le CITO, l’ATB et l’espace culturel Gambidi afin qu’elle soit vue par le grand nombre de Burkinabè.

Revelyne SOME

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