Crise RSP-Premier ministre : L’intérêt du peuple, c’est le maintien du Premier ministre

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Les contributions continuent sur la situation nationale. Karim Traoré maintient sa position : le Premier ministre ne doit pas démissionner.

Depuis le début de la crise entre le RSP et le Premier ministre, des informations erronées sont distillées à dessein dans la presse pour faire croire à l’opinion que le chef de gouvernement et son ministre de la Sécurité sont désavoués par les différentes composantes de la société que le cadre de concertations des sages a rencontrées.

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C’est dans ce sens que certains médias ont rapporté que la hiérarchie militaire et les partis politiques ont décidé du retrait du PM et des autres ministres militaires du gouvernement. Il n’est rien selon d’autres sources dignes de foi.

Si on n’attend même pas les conclusions des travaux du collège, c’est qu’on veut à tout prix l’influencer pour qu’une décision soit prise dans le sens de ceux-là qui ont intérêt au départ de Yacouba Issac Zida. Il s’agit là d’intérêts purement personnels et égoïstes contraires à ceux de la majorité des Burkinabè.

Il suffit des suivre les réseaux sociaux et fréquenter des lieux de causerie pour se rendre à l’évidence que nous devons sauver la transition en maintenant Zida à sa place. C’est du reste ce que l’Union africaine a signifié dans sa déclaration rendue publique le 13 juillet 2015. Extraits : « La Présidente de la Commission rappelle les dispositions pertinentes de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, à laquelle le Burkina Faso est partie, et d’autres instruments connexes de l’UA. Dans ce contexte, elle souligne l’attachement de l’UA à l’impératif de subordination des forces de défense et de sécurité à l’autorité politique et au respect de l’État de droit.

Elle demande instamment aux acteurs burkinabè concernés de se conformer à ces principes, de faire preuve de la plus grande retenue et de s’abstenir de tout acte de nature à compliquer le déroulement de la Transition et à entraîner le pays sur la voie de l’instabilité, avec toutes les conséquences qui pourraient en résulter. L’UA et la communauté internationale tiendront tous ceux qui feront entrave à la bonne conduite de la Transition responsables de leurs actes…

 Elle réaffirme l’engagement de l’UA, conformément à ses instruments pertinents et aux décisions de ses instances compétentes, à continuer à soutenir la Transition au Burkina Faso et à en faciliter l’aboutissement dans les délais convenus, avec la tenue des élections présidentielles et législatives en octobre 2015

Ainsi pour l’UA, la conduite de la Transition est satisfaisante et il n’y a pas de raison que des individus entravent son cours normal d’où cette mise en garde. Zida n’est plus officier du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) mais bien un Premier ministre d’un Etat souverain nommé par consensus par l’ensemble des acteurs de la scène politique burkinabè et les entités de la société civile. L’armée dans toutes ses composantes lui doivent obéissance et soumission.

Le président Michel Kafando ne disait pas autre chose lorsqu’il s’en prenait aux « aventuriers, mus par les forces du mal, pour créer des troubles et le chaos ».

Notre Transition n’a aucun problème, il n’y a que ceux qui ont des choses à se reprocher qui ne souhaite pas qu’elle arrive à son terme. Et comme dans mon écrit précédent, j’en appelle à la sagesse du chef de l’Etat, qui doit trancher en dernier ressort après avoir reçu le rapport des sages. Ce qui est sûr une dissolution du gouvernement est la voie ouverte à une crise institutionnelle plus aigüe.

Traoré Karim


NDLR : Le titre est de l’auteur

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69 commentaires

  1. Le maintien du premier ministre est plus que jamais une n?cessit?. Il l?expression de la volont? du peuple de rompre avec cette frange, corrompue et criminelle de notre arm?e. Il est aussi le divorce entre le peuple et ces politiques qui n?ont jamais pens? aux quotidiens des Burkinab?. Sommes nous faits tirer dessus en octobre dernier pour rien!? Les « partis politiques » qui par calculs politiciens, ou par peur, ont choisi de s?aligner sur cette d?cision unilat?rale de l?arm?e se tirent bien une balle dans le pied. En r?alit? avec la d?mission du premier ministre, du reste militaire, l?arm?e veut reculer pour mieux sauter. Pourquoi exige t-elle le retrait des militaires de la transition alors que c?est elle m?me qui avait impos? ces m?mes militaires!? C?est bien simple ? comprendre: Yacouba Isaac Zida et les autres militaires ne font plus le jeu de la hi?rarchie militaire. Alors on les remplace, tout en gardant ouverte la possibilit? de revenir avec d?autres militaires qui eux feront le jeu de la hi?rarchie de l?arm?e. Ne l?oubliez pas si vite, en 55 ans d?ind?pendance l?arm?e aurait gard? pendant 50 ans le pouvoir. Elle n?est donc pas pr?te ? c?der aussi facilement que cela. Surtout quand elle veut co?te que co?te garder les privil?ges acquis, fruits de pr?s de 50 ans de vols et de d?tournements de deniers publics.

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