Le Burkina Faso veut se conformer au Règlement sanitaire international (RSI)

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Le  Burkina Faso, en tant que pays membre de l‘OMS, veut se mettre en phase avec le Règlement international sanitaire (RSI). Une évaluation sur les capacités de sa mise en œuvre a été effectuée et dont l‘atelier de restitution des résultats se tient ce mercredi 29 juillet 2015 à l‘hôpital national Baise Compaoré dans la région du centre.

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Le Règlement sanitaire international (RSI) est un instrument juridique adopté par l‘Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2005 et entré en vigueur en 2007 qui « exige aux Etats parties la surveillance et le contrôle non seulement des maladies prioritaires (le choléra, la fièvre jaune, la méningite, la peste, la maladie à virus Ebola) mais aussi des évènements de santé publique de portée internationale (évènements zoonotiques, chimiques, nucléaires, radiologiques et de sécurité sanitaires des aliments).

Ce dispositif, selon le directeur général de la santé, Dr Patrice Ali Combary, permet aux pays de « pouvoir réagir promptement en cas de situation alarmante ». Le  Burkina Faso, dans le cadre de la mise en œuvre de ce RSI, a procédé donc en 2011 à l‘évaluation de ses capacités de base. « Cette évaluation a montré que notre pays ne possédait pas les capacités minimales requises pour la mise en œuvre du RSI », fait savoir le Dr Patrice Ali Combary.

Toute chose qui a conduit à l‘élaboration d’un plan action (2012 2014) en vue  de renforcer les capacités du pays. Ce plan d’action a d’ailleurs valu pour notre pays d’avoir deux ans de prorogation auprès de l‘OMS. Mais cette prorogation a pris fin le 15 avril dernier.

Le Burkina a alors engagé une nouvelle évaluation afin de jauger les actions menées et déterminer le niveau de conformité avec le RSI. Le présent atelier constitue ainsi la restitution des résultats de cette évaluation et devrait permettre « de disposer d’éléments de base pour la relecture du plan d’action et de solliciter éventuellement une deuxième prorogation exceptionnelle de deux ans», ajoute le directeur  général de la santé, Patrice Ali Combary.

Les travaux se dérouleront en plénière avec des discussions sur les différents domaines qui ont été concernés par l‘évaluation et aboutir à des recommandations pour les résultats.

La représentante de l’OMS à l‘ouverture des travaux, Dr Chantal Kambiré, a affirmé le soutien de son institution au Burkina Faso dans la réalisation de ces évaluations annuelles mais surtout dans la quête des voies et moyens pour l’atteinte des capacités minimales requises pour la mise en œuvre du RSI.

Maratou SOUDRE

Burkina24

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