4e Journée de la femme africaine de l’image : Clap d’ouverture

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La 4e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image et de l’audio-visuelle (JCFA) se tiennent à Ouagadougou du 3 au 7 mars 2016. Le clap de départ a été donné ce mercredi 3 mars 2016 à l’institut français par le ministre de la culture.

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Entre deux éditions du FESPACO se tiennent les Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA). Ces journées visent à donner à la femme professionnelle de l’image toute sa place dans le développement du cinéma africain.

Car justifie, Ardiouma Soma, Délégué général du FESPACO, « les femmes ont toujours  été présentes depuis 1960 dans le cinéma africain mais ne sont pas assez mises en lumière.  Alors que les différents métiers de l’industrie du cinéma n’ont plus de secret  pour elles, on les retrouve derrière et devant la caméra ».

Les JCFA travaillent à cet effet à magnifier toutes les femmes dans la production d’un film. Mais pour cette édition, les projecteurs sont mis sur la comédienne du film, d’où le thème « La comédienne dans la création du film africain ».

Les films « Fadhma N’Soumer » de Belkacem Hadjadj ou « L’œil du cyclone » de Sékou Traoré, pour ne citer que ceux-là, selon toujours Ardiouma Soma, ont pu séduire les jurys et le public grâce aussi au talent d’héroïnes qui ont dignement porté ces œuvres.

Le ministre de la culture, Tahirou Barry, tout en souhaitant la bienvenue à ces femmes scénaristes, réalisatrices, comédiennes venues de plusieurs pays d’Afrique,  a dit sa disponibilité à les accompagner avant de les galvaniser dans leur métier dans son discours.


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« On a toujours dit que derrière un grand homme se cache une femme de feu, commence-t-il.  Mais si par la force des choses, la femme décide de ne plus être derrière mais devant, elle n’est plus simplement une femme de feu. Elle devient une grande étoile et une étoile qui brille de mille feux.

Nous sommes  fiers de vous. Nous vous disons de ne pas baisser les bras. Continuez à affronter l’adversité. Continuez à espérer, à défendre l’Afrique, nos valeurs et à constituer ces supports d’éveil et de sensibilisation. C’est ensemble qu’on triomphera».

Cette année, la sélection est ouverte. « Il y a  des films faits par les femmes et qui portent la sensibilité des femmes, aussi des films faits par des hommes qui magnifient la femme », précise Ardiouma Soma. Au total, 15 films seront projetés. 13 d’entre eux ont déjà été présentés au FESPACO.

C’est le film « A peine j’ouvre les yeux »  de « l’étoile » du film tunisien Léila Bouzid, qui ouvre le bal des projections. On se rappelle que Leila Bouzid au FESPACO 2015 remportait 3 prix avec son court métrage « Zakaria». « Il faut avoir beaucoup de volonté et être très travailleur surtout,  pour faire un film en étant assez jeune et en plus en étant une femme arabe et africaine », a-t-elle conseillé.

Revelyn SOME

Burkina24

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