Le CED aux défenseurs de Zida : « Qu’ils sortent parler »

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Les dernières évolutions dans la nomination au poste d’ambassadeur du général Isaac Zida, les soupçons de blanchiment d’argent en 2015 et l’affaire des « deals » de parcelles ont été les motivations de la conférence de presse organisée par le Cadre d’expression démocratique (CED) ce vendredi 18 mars 2016.

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A la tribune, Abraham Badolo et Pascal Zaïda. Ces deux leaders du Cadre d’expression démocratique (CED) ont, concernant l’affaire dite « deals de parcelles », exigé « sans délais, la publication de la liste des 18 bénéficiaires, l’annulation pure et simple de l’attribution des parcelles et que les responsabilités soient situées sur cette violation de disposition constitutionnelle en vue d’une poursuite judiciaire ».

Cabinet militaire. Sur ce dernier point, le CED s’appuie sur l’article 73 de la Constitution qui stipule que « pendant la durée de leurs fonctions, les membres du gouvernement ne peuvent directement ou indirectement acheter ou prendre part à bail tout ce qui appartient à l’Etat (…) ».

Du blanchiment d’argent de 86 milliards annoncé en Conseil des ministres du 9 mars, Pascal Zaïda, relevant que « des moyens doivent être mis à la disposition de l’ASCE/LC  pour poursuivre tous ceux qui ont induement pris un centime de franc ou un cm2 de domaine public », il note qu’ « il faut rendre publique la liste de tous ceux qui sont impliqués, publier le relevé de compte du cabinet militaire ».


Pascal Zaïda à propos des Koglweogo

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Pour le dossier Zida, Pascal Zaïda a montré « des motifs de satisfaction à travers le traitement réservé au décret fantôme de nomination du Général Zida comme ambassadeur. Nous ne sommes pas contre quelqu’un, on n’attaque pas quelqu’un, on défend des valeurs », insiste-t-il.

Défi. Abraham Badolo, n’a pas manqué de lancer des flèches à l’endroit des Organisations de la société civile (OSC) qui scandaient l’ancien Premier ministre, Isaac Zida en « héros ». « Qu’ils sortent parler », lance-t-il. « Nous avons vu des OSC sortir ici et acclamer Zida en héros, poursuit Abraham Badolo, en sachant que le Monsieur ne jouait pas son rôle. Nous avons critiqué et nous avons dénoncé.

Aujourd’hui, je me réjouis parce que beaucoup de choses commencent à sortir. Nous les défions ! Qu’ils sortent dire qu’ils ne sont pas complices de ce qui se passe aujourd’hui ».

Responsabilité. La question des Koglweogo est revenue lors de cette conférence de presse. A ce propos, Abraham Badolo s’exprime : « nous ne voulons pas de ces milices. Boko Haram a commencé comme les Koglweogo, la rébellion en Côte d’ivoire a commencé comme les Koglweogo et aujourd’hui, vous voulez les expérimenter ici. Je demande aux dirigeants de prendre leurs responsabilités ».

Pour remédier au problème d’insécurité, le CED propose alors de doter les forces de l’ordre de moyens suffisants pour y faire face. Le même son de cloche a retenti à propos de la présence des forces militaires étrangères, notamment françaises sur le sol burkinabè. Le CED n’en veut pas sur le territoire burkinabè.

Yannick SAWADOGO

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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