Sujets de débat au Burkina : Il y a aussi le contenu de l’assiette

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Les 100 jours de Roch Kaboré ont été bouclés. Pendant ces journées, les débats sur le développement du Burkina ont gravité autour de quelques sujets assez ponctuels : la question des Koglweogo, maintenant oubliée, la question des parcelles de l’ancien Premier ministre Issac Zida, qui vient de passer la main à la déclaration des biens des membres du gouvernement Thiéba I. Mais n’est-il pas temps de parler aussi du contenu de l’assiette des Burkinabè ?

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La déclaration des biens des membres du gouvernement Thiéba I a fait souffler un  peu le général Isaac Zida, embourbé depuis quelques semaines dans les affaires dites « deals de parcelles ».

Les problèmes de fond. Il est vrai que la probité et la droiture des dirigeants méritent une attention particulière de la part de chaque citoyen. Cela, évidemment, y va du respect des principes de la démocratie. Et c’est de bonne guerre. Le Burkinabè a été privé pendant longtemps du droit de réclamer des comptes à ceux qui président à sa destinée.

Mais il ne faut pas en abuser, au point d’en oublier qu’il y a d’autres problèmes qui attendent d’avoir des solutions, ou à tout le moins, d’avoir la même attention que les sujets cités plus haut. Après plus de cent jours d’exercice du pouvoir, Roch Kaboré peine  à mettre son programme en œuvre. Pour ses partisans, c’est un moteur diesel et il lui faut du temps avant d’atteindre sa vitesse de croisière. On ne demande qu’à les croire.

La problématique de l’accès à l’électricité, l’eau potable pour tous, l’amélioration des conditions de prise en charge dans les centres de santé, l’application de la loi 081, la diminution des prix des hydrocarbures, le rehaussement du pouvoir d’achat des Burkinabè, le nombre de chercheurs d’emploi qui croit chaque jour un peu plus, les promesses de campagne des nouveaux dirigeants qui doivent être réalisées, l’incivisme notoire des Burkinabè, la remise en cause quotidienne de l’autorité de l’Etat,  sont des sujets qui veulent également qu’on les débatte sur le plan national.

Le bruit du moustique à l’oreille doit être maîtrisé, mais sans oublier le rat qui veut emporter tout le pied.

La Rédaction

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