Fasofoot Awards pour «amener les entraîneurs eux-mêmes à juger les joueurs »

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La saison va bientôt prendre fin au niveau de la Fédération burkinabè de football (FBF) avec la Coupe du Faso 2016 dont la finale se jouera au Stade du 4-Août de Ouagadougou le 5 août 2016. En plus de la Nuit des Lauréats organisée par la FBF le 6 août, les Sabots d’Or pour le 12 août, un groupe de journalistes parmi lesquels John-William Somda de la télévision BF1, organise les Fasofoot Awards pour amener les entraîneurs à créer leur équipe de rêve.

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Burkina24 (B24) : Vous organisez les Fasofoot Awards. De quoi s’agit-il exactement ?

John-William Somda (J.W.S) : Les Fasofoot Awards, c’est les trophées que nous avons créés avec des amis (Ndlr, Madi Zongo (BF1), Béranger Ilboudo (Sidwaya), Idrissa Traoré, entraîneur de football) pour amener les entraîneurs à créer leur Onze de rêve. Chaque entraîneur aura à créer son Onze de la saison 2015-2016 de football.

A l’issue de cela, nous allons confronter les 16 fiches et nous ressortirons le Onze de l’ensemble des entraîneurs parce que nous sommes persuadés que certains joueurs vont revenir à plusieurs fois.

La deuxième chose pour nous, c’est de voir avec la Ligue professionnelle, l’équipe qui aura été le moins avertie de la saison. Nous sommes en discussion avec le Président de l’UNSE pour attribuer le prix UNSE du fair-play.

La 3ème chose, nous avons compilé plusieurs vidéos des buts du championnat, des buts de cette saison. Il y en a eu de très beaux. Les téléspectateurs pourront designer le plus beau but de la saison. Voici donc les buts de Fasofoot Awards.

B24 : Pourquoi un tel projet ?

J.W.S: Il y a beaucoup de prix qui se complètent. Mais pour nous, l’idée c’est d’amener les entraîneurs eux-mêmes à juger les joueurs. C’est vrai que lorsqu’on demande à un entraîneur de parler de son joueur, il refuse. Si un joueur se retrouve cité 15 fois par les entraîneurs, il saura que tous les entraîneurs burkinabè ont l’œil sur lui, que tous les entraîneurs burkinabè veulent l’avoir dans leur équipe.

A lui maintenant, à chaque fois de prouver qu’ils n’ont pas tort. Chez nous, c’est l’entraîneur et les joueurs que nous mettons au-devant. Nous journalistes, on peut critiquer des matchs, on peut dire des choses…

Parfois, on pense qu’on connait le football alors qu’au fond, on l’ignore totalement. Les entraîneurs ont un œil de technicien. Eux à mon avis, ils peuvent nous dire ce qu’ils pensent exactement des joueurs. Parfois, nous pensons que certains sont bons mais lorsqu’on écoute des techniciens critiquer des joueurs, on se rend compte que nous sommes totalement à côté de la plaque.

« Il y avait le ballon d’or africain et le ballon d’or africain France Football. Cela n’a jamais dérangé personne. Ici au Burkina, chaque début année, plusieurs médias désignent leur homme de l’année. On ne me dira que cela porte à confusion« .

B24 : Il y a beaucoup de prix. Étalon d’Or, Sabots d’Or, Fasofoot Awards, la fédération qui organise la nuit des lauréats. Vous ne pensez pas que tout cela peut porter à confusion ?

J.W.S: Non. Je pense qu’au contraire, ce sont des prix qui se complètent. Il y a le meilleur joueur africain de la BBC, il y a le meilleur joueur africain de RFI, il y a le meilleur joueur africain au niveau de la CAF, il y a les nuits du football africain. On ne me dira pas qu’il y a confusion.

Je me rappelle qu’il y a eu une année le meilleur joueur africain Prix RFI, ce n’était pas le même qui a remporté le prix BBC ni celui qui a remporté le Ballon d’Or de la CAF. Il n’y a pas encore très longtemps, il y avait le ballon d’or africain et le ballon d’or africain France Football. Cela n’a jamais dérangé personne.

Ici au Burkina, chaque début année, plusieurs médias désignent leur homme de l’année. On ne me dira que cela porte à confusion. Et ce n’est pas chaque fois la même personne.

B24 : Comment va se dérouler concrètement la compétition ?

J.W.S: L’idée pour nous, c’est de rassembler tous les 16 entraîneurs lors de la cérémonie et de convoquer tous les joueurs qui ont été désignés. On espère retransmettre cette cérémonie en direct sur l’une des télés de ce pays.

L’idée c’est de faire du direct, une belle cérémonie sobre mais très belle pour montrer à ces joueurs qu’on les a suivis, montrer à ces joueurs qu’on s’intéresse à leur carrière, montrer à ces joueurs et à ces entraîneurs que ce travail qu’ils font au quotidien est apprécié.

B24 : Vous avez parlé du Onze type de l’année. Mais qu’est-ce que ces entraîneurs gagnent ?

J.W.S: Non. Il n’y a pas d’argent à gagner. Ce sont des honneurs. Pour nous, c’est une invite à redoubler d’ardeur. Il y a certains partenaires qui ont promis des gadgets. On attend ces gadgets. On espère qu’ils vont nous les donner. Mais, ce serait la première fois qu’un joueur cité dans le Onze  va recevoir  une séquence de ses actions en championnat.

Il pourra l’utiliser pour autre chose. C’est la toute première fois que cela se fait. Il recevra, même si ce n’est pas le jour de la cérémonie, quelques jours après, un DVD de ses meilleures actions en championnat.

Et là, je pense que c’est énorme parce que vous savez très bien que souvent les joueurs ont besoin de ces DVD pour leur promotion. En tout cas, il pourra revoir tranquillement chez lui, ce qu’il a fait au cours de la saison et qui lui a valu les appréciations des entraîneurs.

Propos recueillis par Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

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