Ouaga Film Lab : Ça tourne !

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Ouaga Film Lab, la fabrique de films au Burkina Faso, a débuté ses activités ce lundi 19 septembre 2016. La cérémonie d’ouverture a eu lieu au village Opéra de Laongo à Ziniaré en présence des porteurs de projets, des mentors, d’experts et de jeunes talents Lab.

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Ouaga Films Lab, le laboratoire de développement, de coproduction et de financement de films a débuté ses activités avec la découvertes « des talents lab » et « Mon école, mon film d’animation », une plateforme d’introduction et d’adaptation aux techniques cinématographiques destinée aux plus jeunes de 13 ans et 6 ans.

Les enfants à cœur joie

Une vingtaine d’enfants ont pris part à cette activité durant 10 jours et c’est avec le sourire aux lèvres que ces enfants démontraient leur savoir-faire aux visiteurs.

« Ces enfants ont tellement aimé cette expérience qu’ils ont même refusé de rentrer chez leurs parents le jour de la Tabaski », explique Alex Moussa Sawadogo, un des membres de l’équipe Ouaga Film Lab.

Et la représentante de l’Unicef au Burkina Faso, Anne Vincent, de s’émerveiller devant la démonstration des enfants «C’était amusant de voir comment les enfants ont traduit le thème  central de la citoyenneté dans leur film », s’est-elle exprimée à la sortie de la salle.

Au cours de cette cérémonie d’ouverture, les 20 porteurs de projets venus de différents pays de l’Afrique de l’ouest, les mentors et experts en cinéma ont été présentés au public.

Tremplin

Des mentors et experts, des cinéastes bien connus du milieu tels que  Gaston Kaboré du Burkina Faso, le Mozambicain Pedro Pimenta, Newton Aduaka du Nigeria, Jihan El Tahri d’Egypte, la Tunisienne Kaouther Ben Hania, Stephano Tealdi d’Italie, Michael Bogar d’Allemagne et bien d’autres ont la tâche de coacher ces jeunes réalisateurs et producteurs à perfectionner des projets et à les défendre devant des financiers.

« Une belle initiative pour de jeunes créateurs pour perfectionner l’écriture de leurs projets », dira la réalisatrice et scénariste tunisienne Kaouther Ben Hania et mentor à Ouaga Film Lab, avant de témoigner de son expérience:

«Quand j’ai commencé, ce genre d’évènements m’ont beaucoup aidé. L’écriture est quelque chose de très solitaire. On écrit dans son coin, on ne sait pas si c’est bon. Quand on confronte ses idées aux autres, c’est comme nos premiers spectateurs. On se rend compte si l’histoire fonctionne, s’il y a des faiblesses. Il y a un regard critique et comme c’est de l’écrit, on peut réécrire, améliorer son histoire ».

Pour la jeune réalisatrice sénégalaise Ndeye Marame Gueye, à  Ouaga Lab, elle espère décrocher une bourse de résidence d’écriture pour son film « La baie des cafards».

Comme les Seigneurs

Son binôme, le producteur burkinabè, Oumar Sidibé, au vu de leur ambition, dit vouloir saisir l’opportunité pour  mettre toutes les chances de leur côté.

« On veut faire un film fantastique comme le Seigneur des anneaux. Ce genre n’est pas beaucoup abordé ici en Afrique.  C’est un défi et le budget est lourd. Nous voulons avoir une bourse de formation et amener des coproducteurs à s’intéresser au projet  et avoir la chance d’amener le projet à une dimension internationale où on pourra compétir dans de grands festivals », explique-t-il.

Ouaga Film Lab se tient du 19 du 24 septembre 2016 à Ouagadougou et se focalise, pour cette première édition, sur l’Afrique de l’ouest. 90 professionnels du cinéma venus du monde entier sont réunis à Ouaga pour la cause.

Revelyn SOME

Burkina 24

 

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