Burkina : En attendant le nouveau gouvernement …

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Lorsque le Président du Faso  a annoncé à quelques jours des funérailles de l’année 2016 qu’il allait recomposer son gouvernement, les Burkinabè s’attendaient à ce cadeau de nouvel an dès les premiers vagissements de 2017. Mais un mois et deux semaines plus tard, la seule fumée blanche qui plane sur le palais de Kossyam est celle formée par les interrogations de ses concitoyens.

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L’accouchement du Premier ministre Kaba Thiéba et de son gouvernement s’est fait dans la douleur. Le second gouvernement est apparemment en train de prendre le même chemin. Le remaniement ministériel annoncé,  a plusieurs semaines de retard.

C’est vrai que le Chef de l’Etat n’avait pas prévu d’échéancier. De ce point de vue, il peut ne pas comprendre cette impatience.

Toutefois, la  pilule avalée à l’orée de 2017 a des effets secondaires sur la santé de l’administration publique burkinabè. D’abord, les ministres, impactés (peut-être malgré eux) par l’attente de ce remaniement, versent dans le service minimum.  Si le patron ne transpire pas beaucoup, ce ne sont pas les subalternes qui se mouilleront les aisselles. Conséquence, l’administration marche au ralenti et celle-ci étant le principal moteur de la société, tout le pays suit son rythme. Malheureusement.

Le second effet dérive du premier. Il concerne les importants ministères que sont la sécurité et la défense. Ces deux derniers, étant certains de trouver de nouveaux locataires, sont touchés par la léthargie ambiante. Or, la situation sécuritaire burkinabè a besoin de grandes décisions. Le Nord du pays, avec un Malam Dicko aux  noires velléités, a besoin qu’on tranche dans le vif. Maintenant.

Enfin, le dernier effet, qui viendra après le réaménagement ministériel, c’est le temps que prendront les ministres pour faire leurs propres réaménagements dans leur département respectif. Les proches collaborateurs des anciens ministres devront débarrasser le plancher au profit des nouveaux. L’administration est une continuité, certes. Mais l’on se demande si les quatre premiers mois de l’année 2017 ne sont pas sur le point d’être sacrifiés. Si remaniement il y a avant avril…

La Rédaction

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