Course vers l’énergie solaire en Afrique : Et le Burkina ? 

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S’il y a quelque chose qui ne manque pas en Afrique, c’est bien le soleil. Les pays l’ont compris. L’on assiste en ce moment à une véritable ruée vers cette source d’énergie intarissable. Tour d’horizon.

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Le soleil, c’est l’avenir de l’énergie mondiale. L’eau ne fait plus l’affaire des centrales hydroélectriques car les changements climatiques ont déréglé l’humeur de la pluie. Les centrales thermiques souffrent de l’essoufflement des énergies fossiles. Quant aux machines de production d’énergie nucléaire, elles ont démontré qu’elles étaient très dangereuses. Du reste, toutes ces sources d’énergie mettent à mal le toit mondial et  en danger l’équilibre de la planète.

Tout « bénef »

A contrario, les centrales solaires, quoique sans inconvénient (elles ont le désavantage d’aimer prendre leur aise), offrent cependant des avantages énergisants : propre, inépuisable, pas très coûteux et sans danger pour l’homme et la nature dans laquelle il vit.

Et pour une fois, l’Afrique est gâtée en termes d’ensoleillement. Les pays africains l’ont compris. En tout cas, nombreux d’entre eux et certains ont commencé à poser des actes concrets dans cette ruée vers le disque de feu. Le signal fort vient du nord du continent. La plus grande centrale solaire s’y trouve. Elle se targue d’être le septième mastodonte de ce type dans le monde : 600 terrains de foot, Plus de 500 000 panneaux solaires et 160 mégawatts à la clé. Elle a raison de s’appeler « Noor », la lumière, en arabe.

Le Sénégal, décidé

En Afrique de l’Ouest, en attendant « Nzema » avec ses 155 mégawatts au Ghana, c’est « Synergy 2 » qui règne pour le moment en maître au pays d’Abdoulaye Wade. Avec ses 75 000 panneaux solaires et ses 20 mégawatts de production électrique, la centrale solaire sénégalaise est la plus grande d’Afrique de l’Ouest.  

Au Burkina, les ambitions sont également affichées. La centrale de Zagtouli, si elle est prête en 2017 ou 2018, ses 33 mégawatts dégagés par 130 000 panneaux solaires, devraient détrôner le Sénégal. Le Plan national de développement économique et social (PNDES) prévoit construire d’ici 2020, cinq centrales solaires qui vont produire une énergie cumulée de 80 mégawatts-crête. « Zina« , avec ses 20 mégawatts, a été lancée en août 2016.   Mais le Sénégal veut rester le leader. En 2017, le pays veut réceptionner 4 centrales solaires qui produiront au total 113,5 mégawatts.

Le  Burkina, à la traîne ?

Les ambitions sont certes affichées au Burkina. Mais il faudrait aller plus vite. La fourniture traditionnelle de l’électricité est à bout de souffle et asphyxie les populations et les affaires. Les délestages sont désormais intégrés dans les habitudes.

 Il faut aussi voir plus large. Les Burkinabè ont besoin de 270 mégawatts. Les défis sont énormes. Il faudra, dans ce cas, explorer l’accentuation de la dotation domestique en énergie solaire ou encourager le mix énergétique. Il faudrait par conséquent réfléchir à rendre plus accessible le matériel solaire et initier et booster une politique en faveur des kits solaires.

C’est normal que le pays regarde de loin le boom pétrolier. C’est regrettable que le Burkina ne profite pas comme il faut du boom de l’or. Mais le comble de l’aberration, ce serait qu’une contrée grillée par le soleil laisse aussi calciner cette opportunité.

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Rédaction B24

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