Selon un rapport de la BAD, un tiers des pays africains ont des niveaux de développement humain moyens ou élevés

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Selon un rapport publié ce lundi 22 mai par la Banque africaine de développement (BAD), sur les questions de « la santé, l’éducation et le niveau de vie », un tiers des pays africains ont atteint des niveaux de développement « moyens ou élevés ».

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« Les progrès sur le front du développement humain restent lents et inégaux » certes, mais l’institution bancaire panafricaine s’honore que « 18 pays africains » sur les 54 que compte le continent africain aient atteint le cap d’un « niveau de développement moyen ou élevé« . C’est ce que révèle les « Perspectives économiques en Afrique » publiées conjointement par la BAD, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

A en croire le document, l’Afrique du Nord « affiche les niveaux les plus élevés, approchant de la moyenne mondiale, mais toutes les sous-régions ont enregistré des améliorations régulières » depuis le début du XXIe siècle.

Cependant, « malgré les avancées obtenues depuis dix ans », 544 millions d’Africains (sur une population totale d’1,2 milliard) vivent toujours dans la pauvreté.

Pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté, les pays comme le Rwanda, le Ghana et le Liberia ont fait montre des meilleures performances dans ce domaine depuis 2005. Le programme d’assurance maladie communautaire, mis en place par le Rwanda, permet de couvrir près de 9 habitants sur 10.

Toujours au titre de systèmes d’assurance-maladie, en Afrique du Nord, notamment en Égypte et en Tunisie, respectivement 78% et 100% de la population en sont couvertes.

« Les dépenses dans l’éducation, cruciales pour le développement, sont supérieures à 6% du produit intérieur brut (PIB) en Afrique du Sud, au Ghana, au Maroc, au Mozambique et en Tunisie notamment. Cependant, le Nigeria y consacre moins de 1% de son PIB », rapporte en substance le document qui révèle l’une des causes de la pauvreté en Afrique qui est « le manque d’accès au combustible pour la cuisine, à l’électricité et à l’assainissement ».

Sur cette question, en Afrique subsaharienne, 645 millions de personnes sont privées d’accès à l’électricité.

Les défis auxquels sont confrontés l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Nord sont différents. Tandis que l’Afrique de l’Est fait face au défi alimentaire, la scolarisation est le plus gros problème de l’Afrique de l’Ouest.

Parlant du respect de la parité hommes-femmes le Botswana, le Namibie, le Rwanda, le Lesotho et l’Île Maurice, sortent du lot avec des « femmes qui atteignent des niveaux de développement humain presque équivalents à ceux des hommes ».

La BAD reste fortement préoccupés par le chômage des jeunes en Afrique d’autant plus que la moitié d’entre eux sont sans emploi alors qu’un tiers occupent des « emplois vulnérables ».

Pour le président du Groupe Banque africaine de développement, Akinwumi Ayodeji Adesina, cité dans le rapport, les pays africains devraient « consentir davantage d’investissements dans le capital humain, santé, éducation et compétences » pour atteindre un niveau de croissance plus stable en vue de « stimuler le développement humain ».

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                                

Source: Abidjan.net

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