« Cessez de fumer, c’est possible au Burkina »

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Le 31 mai de chaque année est consacré à la lutte contre le tabac par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au Burkina Faso, 27,9% des élèves de 13 à 15 ans consomment le tabac. La prévalence générale est de 19,8% chez les 25 à 64 ans et une prévalence de 29,2% chez les hommes et de 11,8% chez les femmes, selon les résultats de l’enquête STEP de 2013. L’âge d’initiation à la consommation d’un produit de tabac est de 11 ans, selon le rapport 2012 du bureau régional l’OMS pour l’Afrique.

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Le tabac est une plante comprenant plus de 4 000 substances chimiques toxiques dont plus de 60 d’elles sont cancérigènes. Sa dangerosité a été prouvée car étant, selon les spécialistes, « la première cause évitable de décès dans le monde ». Le tabac tue près de 6 millions de personnes par an, dont 600 000 non-fumeurs. En 2015 au Burkina, l’OMS a estimé à 4.100, le nombre de décès attribuables au tabac.

Le 31 mai de chaque année, le monde consacre ce jour à la lutte contre le tabac. Pour cette année 2017, le thème retenu est : « Le tabac – une menace pour le développement ». Dans cette veine, l’Unité de sevrage tabagique, le premier centre de sevrage tabagique d’Afrique de l’Ouest ne voulait pas rester en marge de cette campagne.

A cet effet, l’Unité de sevrage tabagique située à proximité de l’Hôpital Yalgado Ouédraogo a organisé une journée porte ouverte. D’autres activités telles des séances de sensibilisation sont organisées par le ministère de la santé et ses partenaires dans les cités universitaires jusqu’au 2 juin 2017. Une caravane d’exhibition en faveur des messages sanitaires a commencé ce mercredi 31 mai 2017 et des émissions pour montrer les conséquences du tabagisme sont programmées dans les médias.  

Le Dr Georges Ouédraogo, coordonnateur de l’Unité de sevrage tabagique qui est fonctionnelle depuis le 5 mai 2017, explique que son centre offre « une prise en charge spécifique et adaptée selon les normes scientifiques ». Pour le moment, ce sont 27 patients qui sont déjà venus dans le centre, mais malheureusement, dit-il, « ils viennent déjà avec des pathologies liées au tabac ».  

Le ministre de la santé, le Pr Nicolas Meda, dans son message, a souligné les liens entre l’utilisation des produits du tabac, la lutte antitabac et le développement durable. « Le tabagisme est une menace pour tous », fait-il remarquer. Le ministre rappelle que sa consommation a un coût pour les économies nationales en raison « des coûts accrus des soins de santé et de la baisse de la productivité ».

Le ministre de la santé a appelé tous les acteurs de l’économie et du développement à renforcer les mesures financières et fiscales visant à réduire la demande de tabac. Aussi, il invite le grand public à soutenir « de façon efficace »  la lutte contre le tabac au Burkina. A cet effet, des messages seront adressés à la population : « Le tabac tue », « Cesser de fumer, c’est possible au Burkina« . 

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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