Candidature à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO: Cinq sites africains en lice

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Du 2 au 12 juillet prochain, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO devra se prononcer sur les propositions d’inscription de 35 sites sur sa liste, au nombre desquels cinq pays africains.

Asmara, la capitale de l’Érythrée, avait été entre 1920 et 1941, durant la colonisation italienne « la cité la plus moderne et la plus sophistiquée d’Afrique », comme le décrit le site de l’Unesco. Elle fait partie des 5 sites africains proposés cette année pour inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, qui tient sa session dédiée du 2 au 12 juillet à Cracovie, en Pologne. Asmara y postule avec 2 biens culturels et un bien mixte.

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Mbanza Kongo, capitale de l’ancien royaume de Kongo en Angola, est un autre site candidat au patrimoine mondial de l’Unesco.

La candidature du site bushmen, en Afrique du Sud, pourrait être différée car les organes consultatifs de l’Unesco « préconisent le réexamen complet du dossier ». Cet endroit est sauvage est présenté sous l’étiquette « paysage culturel » d’exception.

« Extension approuvée», déclarent en revanche les experts, pour le Parc national W du Niger déjà classé. Celui-ci est rattaché à la catégorie des « biens naturels », plus tardive que celle des biens culturels mais dont les impératifs de conservation sont au moins aussi importants », écrit jeune Afrique.

Agnès Bardon, du service de presse de l’Unesco, estime que selon les recommandations des experts, le nouveau site baptisé Complexe W-Arly-Pendjari englobera de vastes zones nouvelles au Bénin et au Burkina Faso. « Les paysages des parcs W et Arly sont diversifiés et exceptionnels ; vastes étendues de prairies aquatiques et de savanes herbeuses, les massifs rocheux (Gobnangou, Atakora) ainsi que les nombreuses collines », décrit le site du CPM.

Au Ghana, le classement du parc Mole, plus grande réserve de vie sauvage du pays fondée en 1958, sera également défendu. Mais sans beaucoup d’espoir cette fois, car les experts ont conseillé la non inscription et, d’expérience, ils ont toutes les chances d’être suivis.

La Côte d’Ivoire s’attend à l’acceptation de sa candidature, « pour retrait de la Liste du patrimoine en péril », du parc national de la Comoé. Le parc national de la Comoé y avait été ajouté il y a de cela 14 ans du fait des « impacts des troubles civils ; le déclin des populations de grands mammifères dû au braconnage croissant et incontrôlé et l’absence de mécanismes de gestion efficaces », indique le site du CPM.

Selon la directrice du CPM, Mechtild Rössler, « les autorités ont mis en oeuvre les mesures préconisées à l’époque pour que le site soit radié de cette liste. On ne voit pas quel pays pourrait s’opposer à ce retrait ni pour quelles raisons on pourrait le refuser », rapporte Jeune Afrique qui pronostique que les candidatures d’Asmara et la cité angolaise de Mbanza Congo obtiendront leur brevet.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                     Burkina24

Source: Jeune Afrique

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