« Pays de merde » : L’Union africaine condamne les propos de Trump, le Botswana convoque l’ambassadeur

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Depuis l’évocation des propos méprisants du président des États-Unis, Donald Trump, traitant de « pays de merde » Haïti et plusieurs autres pays africains – non-identifiés – la polémique ne cesse d’enfler. L’Union africaine (UA) a particulièrement condamné ces remarques « blessantes » et « dérangeantes ». 

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Réagissant au nom du président de la Commission de l’UA Moussa Faki, son porte-parole, Ebba Kalondo a rappelé le passé esclavagiste des Etats-Unis.

« C’est d’autant plus blessant compte tenu de la réalité historique du nombre d’Africains qui sont arrivés aux États-Unis comme esclaves… C’est aussi très surprenant, car les États-Unis restent un exemple extrêmement positif de la manière dont l’immigration peut donner naissance à une nation », avant d’ajouter que cette « déclaration extrêmement dérangeante va complètement à l’encontre des comportements et des pratiques acceptées ».

« Choqué » s’est dit le Chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, par les propos de son homologue américain. « L’Afrique et la race noire méritent le respect et la considération de tous » a-t-il commenté.

Le Botswana, pour sa part, réagissant à travers un communiqué, a demandé au diplomate américain sur son sol de « clarifier si le Botswana est perçu comme un « pays de merde » compte tenu du fait qu’il y a des citoyens du Botswana qui résident aux États-Unis ».

Le vendredi 12 janvier 2018, les ambassadeurs du groupe africain à l’ONU ont exigé, dans un communiqué, la « rétractation » et les  « excuses » au président américain Donald Trump.

Le démenti de Donald Trump

Sous pression, Donald Trump a nier les propos à l’origine du scandale dans un tweet publié ce vendredi 12 janvier 2018.

Rappelant le contexte de ces Les propos tenus par le président américain, Washington Post et le New York Times, ont évoqué un rendez-vous à la Maison-Blanche portant sur un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l’accord permettrait d’éviter l’expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux États-Unis. Donal Trump aurait alors seraient plus favorable à ce que son pays accueille davantage de ressortissants de la Norvège, dont il a rencontré la Première ministre la veille et s’était interrogé sur l’opportunité ou la nécessité d’accueillir plus d’Haïtiens ou d’Africains.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                    Burkina24

Source: Jeune Afrique

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