Burkina :  Un « SOS » pour une meilleure santé de la reproduction

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Mener des réflexions pour le plaidoyer budgétaire, la transparence et la redevabilité en rapport avec la santé de la reproduction et de la planification familiale. C’est sur cette problématique que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se réunissent au cours d’un atelier à Ouagadougou du 27 février au 2 mars 2018. 

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Selon la Secrétaire technique pour l’accélération de la transition démographique, représentante du ministre de la santé Ida Kagoné, cet atelier est revêtu d’une « importance capitale ». Pour elle, la réunion organisée par SOS Jeunesse et  Défi en collaboration avec les ONG PAI et Hewlett, vient à point nommé.

De son avis, la situation est alarmante en ce sens que  personne ne resterait indifférent si « on lui annonce que dans son pays chaque 5 heures, une femme meurt de complications liées à l’accompagnement et que 8 nouveau-nés succombent ». 

Entre autres, les attentes de Ida  Kagoné pour cet atelier sont d’avoir des recommandations fiables afin de les prendre en compte dans les programmes de planification familiale et de la santé de la reproduction au Burkina Faso. A cet effet,  « nous attendons qu’au sortir d’ici, on nous dise exactement à quel niveau de réalisation nous sommes pour nos engagements et quelles sont les recommandations  que nous pouvons appliquer pour mettre en place pour faire en sorte qu’on puisse aller plus loin dans le financement de la santé de la reproduction », dit-elle.

Pour Wahab Amadou de l’ONG Champion of Global Reproductive Rights  (PAI), partenaire exécutif du projet, la planification familiale est un véritable levier pour le dividende démographique. Selon ses dires, l’objectif de l’ONG PAI est d’amener tout le monde à travailler en parfaite collaboration,  « en bonne intelligence ».

Pour lui, le Burkina a été choisi pour abriter cet atelier de réflexion sur le plaidoyer budgétaire parce que  «le gouvernement du Burkina a fait de gros efforts par rapport aux engagements pris. Il y a déjà quelques années,  la subvention gouvernementale pour la planification familiale au Burkina était de 500 millions et nous avons été très heureux d’apprendre que le Burkina Faso est passé de 500 millions à 1,3 milliard de F CFA pour 2018 ».

 Il renchérit que le Burkina Faso est un exemple à suivre en ce sens que la société civile et l’Etat travaillent en collaboration et cela est atout  qu’il faut préserver.  « Nous avons remarqué également que le gouvernement du Burkina Faso avec la société civile essaient de faire bouger les lignes en matière de planification familiale et nous voudrons que cela serve un tout petit peu de relai, de leçon pour le reste de la sous-région », explique Wahab Amadou.

Rappelons que l’Etat a pris l’engagement d’augmenter de 10%  chaque année la ligne budgétaire allouée à l’achat des produits contraceptifs de 2017 à 2020.

Priscille Jinette BANSE (Stagiaire)

Burkina 24

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