Burkina : Les Associations d’enfants et jeunes travailleurs font le bilan de l’année 2018

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Depuis le 11 décembre 2018 se tient à Ouagadougou, l’Assemblée générale des Associations d’enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso (AEJT). Le compte rendu de cette rencontre qui a été fait dans la soirée du jeudi 13 décembre 2018 a connu la participation de 57 jeunes et enfants venus de 41 villes du Burkina Faso. Elle a été rendue possible grâce au soutien de l’UNICEF Burkina et Save Danida.

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Durant ces jours d’intenses travaux dans la capitale burkinabè, les 57 jeunes et enfants venus de 41 villes du pays pour participer à l’Assemblée générale des Associations d’enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso (AEJT) ont fait le bilan des activités réalisées par les AEJT durant l’année 2018. Aussi, les bilans financiers des AEJT et du bureau de la Coordination nationale des AEJT ont été présentés aux participants.

Selon le bilan des activités fait par Adjara Barry, représentante de la Coordination nationale des Associations d’enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso, il a été procédé à une restitution des missions de consultation dans les villes et une présentation de la cartographie des flux migratoires des enfants en mobilité. Par ailleurs, les associations ont été évaluées, un partage d’expérience en matière d’entrepreneuriat des jeunes ont été au menu et enfin, les bases du plan d’action 2019 en lien avec le plan de renforcement de capacités ont été jetées.

« Nous sommes très heureux de la tenue de cette rencontre qui nous a permis de montrer notre savoir-faire et discuter de nos forces et faiblesses même si le temps n’a pas suffi à faire tout ce qu’on avait prévu de faire », a déclaré Adjara Barry. Pour l’année 2018, de nombreuses activités ont été menées par les AEJT dans plusieurs localités du pays. Ainsi, « des cours du soir » ont été administrés à plusieurs jeunes et enfants non-scolarisés pour leur donner des bases.

57 jeunes et enfants venus des 41 villes du Burkina ont participé à l’Assemblée générale

En sus des cours de soutien, d’autres activités ont été menées. Il s’agit d’activités de sensibilisation sur le droit des enfants dans plusieurs villes du Burkina, de causeries éducatives sur le mariage des enfants, d’émissions radiophoniques sur les conséquences du mariage d’enfants, d’activités de sensibilisation sur le droit des enfants. Toutes ces activités visent la promotion et la protection des droits des enfants, précise Claude François Ouédraogo, coordonnateur national des Associations d’enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso.

Celui-ci explique également que le déplacement des enfants des villages vers les grandes villes et la non-scolarisation  restent les difficultés majeures que rencontrent les enfants. Pour mieux faire face à ces embarras, à en croire Claude François Ouédraogo, les différentes associations ont besoin de renforcement de capacités « pour être vraiment opérationnelles ». Outre ce point, dit-il, « nous avons besoin de moyens » pour accompagner les activités des associations dans les différentes localités.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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