MINEFID : Lassané Kaboré installé

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Lassané Kaboré est désormais le ministre en charge de l’économie, des finances et du développement à partir de ce lundi 28 janvier 2019. Il remplace ainsi Hadizatou Rosine Coulibaly après trois ans passés à la tête de ce département.

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Inspecteur du trésor de formation depuis 1996, précédemment directeur chargé de la stabilité macroéconomique et de la surveillance multilatérale des politiques économiques et financières des Etats membres de la CEDEAO depuis janvier 2016, tel est, sommairement décrit, le profil du nouveau ministre en charge de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré.

Celui qui prend les rênes du ministère est titulaire du diplôme d’études supérieures spécialisées en management, option, stratégie et gestion d’entreprise de l’institut d’administration des entreprises de l’université de Paris I,  Panthéon Sorbonne en France en 2000.

« Je suis heureux de regagner la maison commune pour écrire ensemble de nouvelles pages de notre histoire, à la hauteur des défis qui sont les nôtres », a laissé entendre le nouveau ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré. Le ministère  a été secoué ces derniers mois par une série de crises qui a mis à mal, la collaboration et installé un climat de travail difficile.

« En prenant fonction ce matin, je mesure l’ampleur de la tâche, le poids des responsabilités car les attentes sont fortes, les enjeux énormes et les défis immenses. Nous devons transcender nos divergences, quitter parfois nos certitudes et regarder ensemble dans la même direction. Avec le concours de mes collègues, je prends l’engagement de promouvoir une gouvernance vertueuse au sein du département et respectueuses des grandes valeurs du service public », s’est-il engagé.

Cérémonie de prise de fonction

Hadizatou Rosine Coulibaly, ministre sortant, a fait son bilan de trois ans passés à la tête du département. Elle est revenue sur le financement du PNDES. Au 31 décembre 2018, les ressources mobilisées s’élèveraient à plus 6 180 milliards de F CFA, soit 71,11% des annonces des partenaires institutionnels à la conférence de Paris. Mais 111% par rapport au besoin de financement adressé à ces partenaires.

Elle a également fait cas de la croissance du PIB de 5,9% en 2016, de  6,3% en 2017 et 6,6% en 2018 en dépit du contexte national marqué par la persistance des attaques terroristes, les mouvements sociaux et le resserrement budgétaire.

« L’avons-nous réussi ? Il ne m’appartient pas d’en juger. L’histoire qui est le seul juge infaillible avisera », a indiqué Hadizatou Rosine Coulibaly. Par ailleurs, elle a fait une halte sur les mouvements sociaux qui ont émaillé son département durant les trois ans passés.

« L’action du département aurait pu s’afficher de manière encore plus éclatante, si les trois années écoulées n’avaient pas été plombées par de nombreux mouvements sociaux. Au contexte international difficile sont venus se greffer de nombreux mouvements des partenaires sociaux. Malheureusement, certains ont été enfermés dans le confort d’habitude routinière. Certains m’ont refusé le droit de conduire des réformes légitimes audacieuses, mais nécessaires pour être en phase avec le nouvel ordre économique et les attentes des populations. Que l’histoire me condamne, si j’ai eu tort d’indiquer la voie qui m’a semblé la meilleure pour faire face aux défis et améliorer les performances du MINEFID », a-t-elle déclaré.

Jules César KABORE

Burkina 24

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