Burkina : L’opposition souhaite que les travailleurs ne soient pas « traités comme des ennemis du pays »

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Le Chef de file de l’opposition politique a parlé du front social ce 19 mars 2019. Il a émis le souhait, tant du côté des travailleurs du ministère des finances que de celui de l’éducation, que la concertation et le respect des employés de l’Etat prévalent.

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L’opposition politique a réagi sur les bruits qui courent sur le ministère en charge des finances. Ceux-ci sont en lien avec les agents de ce ministère et leurs rapports avec les banques, relativement aux prêts contractés sur la base du Fonds commun. L’opposition, selon la déclaration liminaire rendue publique ce 19 mars 2019 en conférence de presse, pense que le gouvernement aurait dû nouer une concertation entre les syndicats des agents et les banques afin de trouver une solution. Ainsi, les « fonctionnaires qui ont pris des prêts sur le fonds commun pourraient éponger leurs dettes sans être clochardisés« . 

Dans la même lancée, le CFOP a rappelé que la suspension du mouvement de grève de la Coordination des syndicats de l’éducation arrive à échéance à la fin du mois de mars 2019. Cette suspension avait été décidée pour permettre au gouvernement de tenir ses engagements vis-à-vis du monde éducatif. L’opposition a invité par conséquent l’exécutif à tenir sa promesse. « Nous ne souhaitons pas qu’il y ait une quelconque perturbation des examens de fin d’année, à cause du dilatoire habituel de nos dirigeants« , peut-on lire dans la déclaration liminaire.

« Instaurer la confiance »

D’une manière générale, le CFOP a exhorté le gouvernement à changer d’attitude en ce qui concerne les travailleurs de l’Etat. L’invitant à dialoguer avec tous les acteurs, il lui conseille comme préalable « (…) que les travailleurs ne soient traités comme des ennemis du pays. A la place d’une campagne de haine contre les travailleurs de la Fonction publique de façon générale (accusés de s’accaparer toutes les richesses du pays), il faut instaurer la confiance et la concertation« .

Sur un autre sujet beaucoup plus politique, le Chef de file de l’opposition  s’est prononcé sur la Ve République et le processus d’adoption de la nouvelle Constitution. Le chef de l’Etat, par la voix du président de la Commission constitutionnelle Halidou Ouédraogo, a annoncé que la voie référendaire sera privilégiée. Le CFOP a alors posé une question à Roch Marc Christian Kaboré « quand ce référendum aura-t-il lieu ? ».

Elections couplées en 2020 ?

« Pour l’Opposition, il est hors de question de découpler ces deux élections. Car, si l’on retarde l’élection des députés, le Président élu risque de n’avoir pas la Majorité pour gouverner, ce qui entraînera une crise institutionnelle. Si suite à cette crise, l’Assemblée nationale est dissoute, cela accentuera la crise et entraînera des dépenses de plusieurs milliards pour organiser de nouvelles élections législatives. 

Autant coupler les législatives et la présidentielle, pour permettre au peuple de choisir un Président et de lui offrir du même coup une Majorité parlementaire pour gouverner »

Extrait de la déclaration liminaire du CFOP, 19 mars 2019

Par ailleurs, les opposants ont signifié leur volonté que l’élection présidentielle de 2020 soit couplée  aux législatives afin d’éviter toute crise institutionnelle.

Burkina24

 

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