Dialogue politique : « Ce jeu de préalable du CFOP nous laisse interrogatifs »

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L’alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a décrypté l’actualité nationale ce lundi 29 avril 2019 à Ouagadougou. Quatre points étaient à l’ordre du jour des échanges. Il s’agit, entre autres, du dialogue politique annoncé par le gouvernement, les mesures gouvernementales qui ont permis le dénouement de la crise des agents au ministère des finances, des rumeurs sur la négociation de l’Etat avec les terroristes et enfin des réactions sur l’attitude des acteurs politiques, notamment de l’opposition.

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Sur le dialogue politique annoncé par le gouvernement, l’alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a estimé que le Chef de l’Etat peut consulter l’opposition politique sans conditions dans l’intérêt de la nation. Cependant, l’APMP a fait savoir qu’elle est surprise lorsque l’opposition politique parle des préalables à ce dialogue.

« Ce jeu de préalable du CFOP nous laisse interrogatifs sur sa réelle volonté de participer à la discussion si celle-ci ne devrait pas lui servir d’occasion à une agitation politicienne. Au demeurant, l’APMP faisant le constat qu’il n’existe pas au Burkina Faso aucune crise politique ou institutionnelle susceptible de provoquer la tenue d’instances souveraines ad-hoc, estime qu’il faut tenir ce dialogue politique dans les conditions du débat républicain normal, tel que prescrit par la loi fondamentale et les lois en vigueur », a déclaré le coordonnateur de l’APMP, Clémént Sawadogo.

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Concernant la négociation supposée du gouvernement avec les terroristes, l’APMP a lancé que « ce n’est pas au moment où l’action des forces de défense et sécurité (FDS) produit des résultats que le Président du Faso va changer sa stratégie ». L’APMP a fait comprendre être surprise de voir des opposants se livrer à « une danse de mauvais goût autour de cette affaire ».

« Notre surprise est d’autant plus grande que paradoxalement, les mêmes sont les amis et alliés politiques et stratégiques de militaro-politiciens de l’ancien régime déchu qui ont « dealé » au grand  jour en son temps et continuent certainement de « dealer » dans l’ombre avec ces seigneurs de la mort », a Clément Sawadogo. Selon l’APMP, il n’y a pas un seul pays au monde où des négociations ont mis fin aux agressions terroristes.  

Jules César KABORE

Burkina 24

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Un commentaire

  1. La presse devrait éviter de donner de l’audience à ce qui ne le mérite pas. Je suis particulièrement choqué du comportement des burkinabè tout âge confondu. Je suis outré par le comportement de ceux qui se présentent comme des hommes politiques prétendant se soucier de la construction du Burkina Faso. Je suis affligé par le comportement de ces hordes qui se réclament du syndicalisme alors qu’elles sont braquées à fond pour la destruction de notre chère Faso.
    Au moment où l’existence même du pays est dans une phase pour le moins critique par le fait des attaques incessantes et toujours plus osées, les fils du Burkina Faso semblent ne rien voir, ni ne rien comprendre. La force de l’ennemie se nourrit de la faiblesse de la cohésion de ceux qui sont dans leur légitimité en face. Ceux qui tirent à boulets rouges sur le gouvernement et tous ceux qui se félicitent sous leur manteau du fil à retordre que les bandits de grands chemins refilent aux autorités du pays se trompent. Il ne s’agit pas du jardin du MPP ou de je ne sais quel autre parti, il s’agit de NOTRE PATRIE, le pays que nous sommes appelés à protéger pour nos enfants et les enfants de nos enfants. Nos pères et nous aïeuls l’ont protégée et nous l’ont léguée!!!
    Revenons à la raison. Celle qui fait distinguer les Burkinabè. Celle qui nous oblige à resserrer les coudes et à faire bloc ensemble contre l’adversité. Car on pense que ce qui se passe à Arbinda est bien loin. Mais il s’agit d’une portion du Burkina Faso. Ce qui se passe à Kongoussi est déjà moins loin de Ouagadougou. Que dire de ce qui se passe à Barssalogo et à Pissila !!!
    Il nous faut urgemment taire un moment les velléités égocentriques car notre patrie a plus que jamais besoin de l’unité visible et à toute épreuve de tous ses fils et de toutes ses filles. La meilleure force que nous pouvons opposer aux groupes de gangsters, qui ont fait du sahel leur Far-west afin de pouvoir mener leurs activités de contrebande, c’est d’afficher l’indéfectibilité de notre unité. Grâce à elle et au prix de sacrifices, des poignées de voyous excités ne sèmeront plus la peur mais devront plutôt se chercher des horizons moins déterminés à défendre leur patrimoine national.
    Puisse Dieu ou Allah (le Vrai et le Seul) nous donner de tous nous souvenir de la force qu’il nous donne pour la défense et la sauvegarde des causes justes. Plus que jamais, LA PATRIE OU LA MORT est maintenant un défi imposé par la conjoncture sécuritaire.

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