Patrimoine mondial : Les Africains prêts pour Bakou

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La 4e réunion des experts africains du patrimoine mondial de l’UNESCO a pris fin, ce 13 juin 2019 à Ouagadougou. Après examen des dossiers inscrits à cette réunion préparatoire, les experts se sont dits prêts pour la 43e session du comité du patrimoine mondial à Bakou (Azerbaïdjan).

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La réunion préparatoire des experts africains du comité du patrimoine mondial avait pour devoir de fédérer les connaissances pour une meilleure représentativité du patrimoine africain sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, d’examiner les biens culturels et naturels de valeur exceptionnelle de l’Afrique Subsaharienne, d’évaluer le patrimoine en péril, d’étudier les demandes d’assistances internationales financées par le fonds du patrimoine mondial, entre autres.

Les travaux  se sont déroulés en plénière pour l’essentiel, par groupe de réflexion et par skype avec le Centre du patrimoine mondial. Au terme des quatre jours d’échanges, les participants avouent accorder les violons pour l’étape de Bakou.

« Nous avons mis tous les représentants de l’Afrique au même niveau d’information pour aller à Bakou, à la 43e session du comité du patrimoine mondial. Parce que vous savez, il y a souvent une instabilité au niveau des directions du patrimoine culturel, au niveau du ministère en charge de la culture. Il y avait des nouveaux arrivants qui font qu’il fallait mettre tout le monde au même niveau d’information. Après cette étape, les différents participants ont eu à examiner tous les dossiers qui seront en compétition cette année à Bakou. Nous avons également examiné d’une manière générale l’état du patrimoine mondial en Afrique. Qu’est-ce qui est fait et qui est bien pour le patrimoine en Afrique ? Qu’est-ce qui n’est pas fait et qu’est-ce qu’on devrait faire pour un meilleur sort du patrimoine en Afrique ? », a expliqué le Secrétaire général du ministère de la Culture des Arts et du Tourisme, Lassina Simporé.

Au regard donc des échanges fructueux, les experts ont pris des résolutions pour travailler à une harmonisation des points de vue et des décisions du groupe 5a. Il s’agit notamment de travailler à concilier la conservation du patrimoine et du développement durable, renforcer les capacités des parties prenantes pour une gestion efficiente du patrimoine africain et patrimoine mondial, accroître la visibilité des biens africains sur la liste du patrimoine mondial.

C’est dans une telle dynamique que la réussite de l’inscription du seul bien de l’Afrique Subsaharienne sur la liste du patrimoine mondial, les sites de métallurgie ancienne du fer, s’avère évidente. Malgré la confiance de la délégation burkinabè, le suspense continue d’habiter les Africains jusqu’à la décision finale du Comité du patrimoine mondial.

Saaga SAWADOGO (stagiaire)

Burkina24

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