Situation nationale : « Il règne plus que de l’incivisme au sommet de l’Etat » (Marcel Tankoano)

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Marcel Tankoano, président du mouvement M21 a livré sa lecture de la situation nationale. Le leader d’opinion fait  un discours critique sur la gestion du président du Faso et le positionnement de la classe politique. La question fondamentale pour lui est de savoir le chemin pris par le « Pays des Hommes intègres » pour son développement.

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« La gouvernance actuelle est l’accomplissement sublime de la cacophonie, le regain de la corruption, du népotisme oligarchique et des détournements à ciel ouvert des maigres deniers publics. Il règne plus que de l’incivisme au sommet de l’Etat », a déclaré le président du mouvement M21, Marcel Tankoano pour planter le décor de son point de presse.

« Environ 1 million de déplacés internes » au Burkina, c’est le chiffre que le leader du mouvement M21 donne et qui ne cesse de s’alourdir de jour en jour. Au lieu d’améliorer la situation, un ordre reçu des terroristes par les populations de la zone de Tin-akof vient la compliquer. Ledit ordre interdit les cultures dans la localité. Une situation intolérable pour le M21 qui appelle à trouver une solution pérenne.

Sur le vote de la « loi liberticide », le mouvement de Marcel Tankoano estime qu’elle est issue d’un « code pénal de la discorde ». Tout en maintenant sa position sur le coté contradictoire de ladite loi avec les « acquis majeurs » de la démocratie. Pour soutenir son point de vue, Marcel Tankoano estime que « l’existence d’un Burkina paisible, libre et prospère semble incertaine dans ce concert de malheurs alourdissant une atmosphère déjà conjoncturelle ».

La scène politique n’a pas été épargnée par l’analyse du président du M21 qui soutient que la crise au CDP est la justification de l’insurrection populaire. « Le président de la république se tait comme par aveu d’impuissance », a t-il martelé. En clair, les agissements des politiques ont du mal à passer pour Marcel Tankoano. L’esprit de réconciliation est donc le souhait formulé par Marcel Tankoano à l’endroit des différents leaders et mouvements politiques.

A quelques mois de l’année 2020, année d’élections et surtout présidentielles, le M21, à travers son président, appelle les Burkinabè a beaucoup plus de discernement car selon lui, c’est « l’avenir du pays qui se joue ».  Le souci est donc de trouver la formule juste pour réussir les futures élections dans une situation sécuritaire de plus en plus inquiétante.

« Sachons raisons garder pour éviter les pièges d’une classe politique en fin de cycle. C’est ce que nous pouvons faire de mieux car c’est maintenant ou jamais qu’il faut s’engager à refaire un Burkina nouveau. Les hommes passent mais le pays demeure. La sauvegarde de la patrie se doit d’être ce flambeau qui ne doit jamais s’éteindre en chacun de nous et dans nos actes » (Marcel Tankoano).

Appel près appel, l’opinion publique burkinabè est suffisamment servie. A l’instar d’autres organisations de la société civile, « l’appel du 11 juillet » du M21 est perçu comme un appel parmi tant d’autres. Sur la question, Marcel Tankoano répond : « trop de viande ne gâte pas la sauce »

Basile SAMA

Burkina 24

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Un commentaire

  1. On connaît trop ces OSC de bas-ventre. C’est la nouvelle formule de la mendicité politique. Critiquer et se faire appeler pour recevoir des miettes. Tankoano ne connaît pas la situation des déplacés que quiconque. On vous connaît

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