Tribune │ Se sacrifier (travailler) pour les générations futures, tel est notre défi

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Ceci est une tribune d’un citoyen sur la situation nationale.

Quand on observe les comportements « anti-développement », « étaticides » et surtout les « idéaux inquiétants » (voir http://lefaso.net/spip.php?article88801), on s’inquiète du Burkina Faso de demain. On est tenté « d’accuser » le « père noël » (si c’en est un) qui nous « aide » à résoudre indéfiniment les mêmes problèmes et qui ne manque pas de constater nos incohérences en matière de développement. Mais, à vrai dire, c’est un « faux procès » car notre développement ne tient qu’à nous ; le « père noël » ne peut pas nous forcer la main.

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Pour sortir de cet « éternel recommencement » et être vraiment en « voie de développement », on peut s’inspirer de l’image d’un vieil homme qui, malgré le poids de l’âge, a aménagé un espace et en a fait un champ de baobabs. Ici, ce qui est frappant, c’est le sens élevé de « servir les autres », notamment les générations futures. C’est en grand serviteur de la société qu’il agit puisqu’il est certain de ne pas bénéficier directement des fruits de son travail. Il n’entend pas récolter les fruits ici et maintenant pour lui-même et pour ses proches, il se soucie plus de l’intérêt des générations à venir.

C’est un exemple-type qui invite à transcender les intérêts personnels, partisans et immédiats pour agir en faveur de l’intérêt général, aussi lointain soit-il. Cet exemple montre que chacun peut apprendre à « gouverner hors de la mandature » c’est-à-dire agir de telle sorte que les générations à venir soient fières de l’héritage que leur auront légué leurs devanciers ; si non à force de « gouverner rien que dans la mandature et pour la mandature », on est très souvent prisonniers des intérêts du moment et partisans au détriment des intérêts de la masse.

Pourquoi ne pas inculquer aux bâtisseurs de demain, des mentalités et des comportements propices au développement afin de s’assurer que « ceux qui viendront après nous » auront les rudiments nécessaires pour conduire notre pays vers des lendemains meilleurs. Si non, à vouloir penser à nos intérêts personnels, partisans et immédiats, on ne finira pas de « tourner en rond » ; et on donnera raison à ceux qui pensent que notre développement, ce n’est pas pour aujourd’hui ni pour demain, même après-demain il y a des raisons d’en douter.

Mais, à vrai dire, l’ingrédient manquant est le patriotisme. Celui-ci nécessite des idéaux partagés sur la base desquels on projette notre pays sur le long terme au lieu de 50 ans comme c’est le cas aujourd’hui. Ces idéaux partagés peuvent être les valeurs telles que la discipline, la probité, le travail, etc. Ce Burkina Faso rêvé devrait être la première préoccupation des gouvernants successifs, qui seront, en fait, des grands serviteurs de l’Etat.

Finalement, se sacrifier (travailler) pour le Burkina Faso de demain, former des bâtisseurs de demain à défaut d’être nous-mêmes des bâtisseurs, tel est notre défi.

Lorsqu’on aura une masse critique de grands serviteurs de la société, de l’Etat, à l’image du vieil homme, certes, à notre temps, on aura « refusé le développement », mais on se serait rattrapé un peu en semant les graines du développement du Burkina Faso de demain.

KAMBIRE Bèbè

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