Rentrée judiciaire 2019-2020 : Sous la houlette du contrôle des finances publiques

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Ce mardi 1er octobre 2019, marque la rentrée judiciaire 2019-2020. Le thème retenu était «le contrôle interne et externe des finances publiques au Burkina Faso : Quelles implications pour la Cour des comptes ? ». Cette rentrée était placée sous le patronage du président du Faso, Roch Kaboré, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire.

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Pendant cette année judiciaire 2019-2020, le pouvoir judiciaire burkinabè inscrit au centre des préoccupations le contrôle des finances publiques. Le thème est « le contrôle interne et externe des finances publiques au Burkina Faso : Quelles implications pour la Cour des comptes ? ».

A travers ce thème, le monde judiciaire compte réorganiser le système du contrôle des finances publiques. En effet, le Burkina Faso s’est doté d’un nouveau cadre juridique des finances publiques. Ce nouveau cadre juridique met plus l’accent sur le budget programme. Ce qui implique une volonté d’améliorer la gestion des finances publiques.

Rentrée judiciaire placée sous le patronage du président du Faso

Ainsi, dans la conduite de leurs programmes respectifs, les gestionnaires publics ont l’obligation de garantir des services publics de qualité, d’assurer une soutenabilité des finances publiques et de rendre compte de leur gestion.

Pour s’assurer de la bonne gestion, plusieurs organes et mécanismes ont été mis en place. Cependant, malgré le dispositif de contrôle, la Cour des comptes constate « d’une part, que ce dispositif n’est pas de nature à préserver efficacement l’intégrité des deniers publics et d’autre part, qu’il ne couvre pas toutes les dimensions prescrites par le nouveau cadre juridique ».

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Le Premier président de la Cour des Comptes, Jean Emile Somda, a rappelé que le contrôle « tel qu’il était organisé était relativement simple ». Il s’agissait, selon lui, de contrôler la conformité et la gestion des finances publiques.

 « Le cadre juridique a évolué. Pour qu’une Cour des Comptes puisse avoir des rapports crédibles et aux normes, il faut respecter un certain nombre de principes. Nous avons choisi ce thème pour montrer que la Cour des Comptes, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, est en déphasage par rapport aux normes en vigueur au niveau international. Il faut que le gouvernement prenne des mesures assez rapidement, même si ça peut être programmé entre 2, 3 ans, pour mettre la Cour au diapason. Afin de donner plus d’efficacité aux contrôles », a insisté le Premier président de la Cour des Comptes.

A l’occasion de cette rentrée judiciaire, la Cour des Comptes a présenté un rapport sur le contrôle des finances publiques. Compte tenu de l’évolution du contrôle des finances publiques, Jean Emile Somda a fait savoir que l’objectif du rapport visait à attirer l’attention du gouvernement pour la mise à niveau de la Cour des Comptes.

Le Premier président de la Cour des Comptes, Jean Emile Somda
Le Premier président de la Cour des Comptes, Jean Emile Somda

Le président du Faso, Roch Kaboré, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a précisé que le contrôle est indispensable dans un Etat. Par ailleurs, le monde judiciaire a posé des préoccupations pour assurer une meilleure qualité de travail. Il s’agit, entre autres, de la faiblesse des ressources financières, du personnel, de la formation.

« Nous avons écouté en tant qu’exécutif avec beaucoup d’attention. Les finances publiques ou le budget, ce n’est pas un coffre-fort, c’est un arrosoir. Tant qu’il y a en abondance de l’eau, tout le monde peut être arrosé à bon escient. Mais si nous n’avons pas les ressources nécessaires, on est obligé de gérer plusieurs priorités avec les ressources qu’on a. Néanmoins, au niveau du gouvernement, nous allons examiner leurs préoccupations. Nous allons leur demander, comme on le fait dans tous les secteurs, de faire des efforts pour que nous puissions aussi monter progressivement en puissance. Et que nous puissions résoudre au fur et à mesure l’ensemble des préoccupations. Un Etat, dans sa gestion, c’est des moyens à répartir entre la justice, la santé, l’éducation, qui sont des secteurs qui sont aussi importants pour la vie de la société », a indiqué le président du Faso.

En rappel, la Cour des Comptes était une Chambre à l’intérieur de la Cour suprême. Elle a été créée en 2000 et a commencé à fonctionner en 2002.

Jules César KABORE

Burkina 24

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