Accès des personnes handicapées à la santé au Burkina : Le combat de « Bridging the GAP »

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La commission Bridging the GAP, dans cadre du  projet « Combler l’écart II », a lancé les travaux sur « l’accès à la santé-certification du handicap » ce 21 novembre 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre sur la certification du handicap du projet ‘’Combler l’écart II’’ répond aux exigences de renforcement des connaissances sur les différents systèmes d’évaluation du handicap de la part des acteurs nationaux et internationaux opérant au Burkina Faso.

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Améliorer l’accès universel à la santé pour les personnes handicapées et renforcer les capacités des institutions gouvernementales et de la société civile dans la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) et la formulation de politiques et des stratégies pertinentes, c’est l’objectif général visé par le projet « Combler l’écart II ».

Ce projet contribue essentiellement à l’inclusion socio-économique, à l’égalité et à la non-discrimination des personnes handicapées dans les pays à faible et moyen taux de revenus. Il est ressorti qu’être handicapé ne signifie pas être malade.

Babou Bazié, directeur de la prévention et du contrôle des maladies non-transmissibles, représentant, Claudine Léonie Lougué, ministre de la santé, a affirmé que le pays enregistre plus de 2 millions de personnes handicapées.

« Être handicapé ne signifie pas être malade »

« Ces personnes sont vulnérables à l’exclusion pour accéder à leur droit à la santé. Elles sont souvent confrontées à la stigmatisation et à la discrimination, à la violence des droits, au manque de services de santé ciblés et accessibles. Tout cela pouvant accroître leur vulnérabilité aux maladies », a indiqué Babou Bazié. Face à la complexité des problèmes de santé et leur caractère multisectoriel et multidisciplinaire, selon lui, des solutions sont à envisager afin de répondre aux mêmes caractères.

Malheureusement, les personnes vivant avec un handicap connaissent des problèmes dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’emploi et de la santé. Pour Issa Palenfo, président de la Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées (FEBAH), les visites médicales, les examens médicaux, les médicaments, tout est coûteux et ces personnes ne peuvent pas se procurer ces services. « La santé a un coût et ce coût n’est pas accessible aux personnes handicapées car le handicap rime avec la pauvreté », a-t-il fait savoir.

« La santé a un coût et ce coût n’est pas accessible aux personnes handicapées »

Le président de la FEBAH a indiqué que l’article 25 de la CDPH oblige les Etats partis à fournir aux personnes handicapées des services de santé gratuits ou d’un coût abordable couvrant la même gamme et de la même qualité que ceux offerts aux autres personnes, et fournir des services de santé aux personnes handicapées aussi près que possible de leur communauté, y compris en milieu rural.

A en croire Federico Martire, directeur général du projet ‘’Combler l’écart II’’, c’est une initiative de l’Union européenne en collaboration avec les acteurs de l’inclusion des personnes handicapées dans cinq pays bénéficiaires afin que les politiques du Burkina Faso soient de plus en plus inclusives des personnes handicapées dans leur accès à la santé, notamment la carte d’invalidité.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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