Burkina : Le ministère de la culture en chantier pour l’élaboration du rapport de l’UNESCO

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Après la rencontre avec les autorités ministérielles, ce sont des journalistes qui ont été entretenus ce vendredi 10 janvier 2020 à Ouagadougou sur l’élaboration du 3e rapport périodique burkinabè relatif à la convention de 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

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En vue de susciter l’adhésion de toutes les parties prenantes à l’élaboration du  rapport périodique de l’UNESCO, le ministère de la culture, des arts et du tourisme a entrepris avec l’équipe chargée d’élaborer le rapport, des rencontres d’information avec toutes les parties prenantes.

Les hommes et femmes de médias œuvrant dans le secteur culturel ont eu droit à une communication sur la convention de 2005 de l’UNESCO, ses directives et ses enjeux pour les Etats signataires.

A noter que la convention de 2005 est l’une des sept grandes conventions et la dernière adoptée par l’UNESCO. Le Burkina Faso l’a ratifiée en 2006. Ce qui implique au pays de produire des rapports chaque quatre ans sur les mesures prises pour le développement des industries culturelles et créatives au niveau national.

En effet, cette convention est dite convention sur la créativité pour interpeller les Etats à investir en équipements modernes, en formation, dans les créations artistiques et culturelles, entre autres.  Car cet aspect est identifié comme le plus important mais continue aussi  d’être une faiblesse des politiques publiques des pays du sud.

Désiré Ouédraogo, expert et facilitateur UNESCO

Alors que, comme explique l’expert et facilitateur UNESCO, Désiré Ouédraogo, « les industries culturelles et créatives représentent dans certains  pays jusqu’à 10% de leur produit intérieur brut. Au Burkina, elles représentent 2 à 3% pour l’ensemble du secteur de la culture, le patrimoine y compris ».

A l’en croire toujours, les industries culturelles et créatives sont l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale, contrairement à ce qu’on pense. Elles génèrent 2 250 milliards de dollars par an avec 250 milliards de dollars d’exportation par an.

Cependant l’intérêt de cette convention est qu’elle est particulièrement favorable aux pays du sud parce qu’elle crée les conditions devant aider les différents gouvernements à mieux soutenir la création, la production et la diffusion des biens et services culturels.

Mais permet de travailler à l’amélioration de l’équilibre au niveau des échanges dans le commerce des biens et services, à faire en sorte que la politique culturelle soit mieux intégrée dans les autres politiques de développement durable et enfin que des dispositions puissent être prises par les gouvernements pour une meilleure défense des droits humains liés aux libertés artistiques, culturelles, à l’égalité, au genre.

Le processus d’information se poursuivra avec les organisations de la société civile œuvrant dans le monde culturel afin que tous puissent participer à la réussite de l’élaboration du rapport qui mettra en évidence les mesures prises par le Burkina Faso, les quatre dernières années pour le développement des industries culturelles et créatives.

Revelyn SOME

Burkina24

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