8-Mars 2020 : La sécurité au cœur des échanges entre les femmes au Nord

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Les fora 2020 du ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, se poursuivent. Manga et Ouahigouya ont accueilli respectivement les 13 et 14 février 2020, la rencontre des femmes de la région du Centre-Sud et celles du Nord avec la ministre de la femme pour parler de résilience.

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En prélude à la commémoration de la 163e  Journée internationale des droits de la femme et du 6e forum de la femme qui aura lieu le 8 mars 2020, Marie Laurence Ilboudo Marchal, la ministre de la femme est allée à la rencontre des femmes  du Centre-Sud et du Nord.

L’insécurité était au cœur des débats. La ministre affirme que « les femmes doivent avoir confiance en elles et relever de défi en étant plus solidaires« .

Dans la région du Centre-sud, Marie Laurence Ilboudo Marchal laisse entendre que les femmes ne sont pas informées sur certaines actions du gouvernement.

« Aujourd’hui, les doléances sont mineures. Ce qu’elles ont demandé sont des choses vite accessibles. C’est parce qu’elles n’ont pas l’information et ne savent pas comment s’y prendre. Nous allons travailler à cela. La plus grande doléance, c’est la non accessibilité des femmes à la gratuité des soins de la mère et de l’enfant, qui est un engagement capital et majeur du président du Faso.

Nous allons remonter l’information à qui de droit, au Premier ministre afin qu’il puisse interpeller le ministre de la santé, pour que nous puisons faire une enquête et voir pourquoi la gratuité des soins de la mère et de l’enfant n’est pas effective ici », explique-t-elle.

Mariam Lankouandé, coordinatrice régionale des femmes du Centre-Sud, a plaidé pour la satisfaction de différentes doléances parmi lesquelles, la dotation en technologies de travail, la réhabilitation des maisons de la femme, la création de nouveaux points d’eau et la subvention des cartes nationales d’identité.

Dans la région du Nord, les doléances des femmes portaient sur l’amélioration à l’accès des femmes à l’eau potable, la protection, l’insertion et le renforcement des capacités des femmes, des jeunes filles et des enfants déplacés internes de la région et aider à leur retour dans leurs villages respectifs.

La clôture, la réfection et l’équipement des maisons de la femme et la mise en place d’un fonds de garantie à des conditions allégées pour les femmes et les personnes vulnérables ont aussi été exposées. 

La région du Nord fait partie des régions du Burkina les plus touchées par le déplacement interne.

« Quelles soient déplacées ou non, nous devrons prendre en compte les couches les plus vulnérables. Dans les couches vulnérables, il y a des indigents qui sont chez eux et qui ont besoin d’accompagnement.

Le Burkina Faso à travers le ministre en charge de l’action humanitaire travaille à aider toutes ces couches avec le plan de réponse, que nous sommes en train de préparer, qui est d’aider les femmes au relèvement, au développement. Les femmes qui sont dans les zones dites non sécurisées, si elles vont quelque part, on va leur demander, d’identifier une zone où elles peuvent aller. Ou si les forces de défense et de sécurité assurent un minimum de sécurité, qu’elles repartent dans leurs zones et qu’on les aide à reproduire  ce qu’elles produisaient», explique-t-elle.

Apres la rencontre avec les femmes du nord, Marie Laurence Ilboudo Marchal a procédé à l’inauguration du site de « transit Bakary Sanou » offert par l’ONG  EDUCO d’un coût global de 15 millions de F CFA.

Saly OUATTARA

Burkina 24

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