Santé sexuelle et reproductive des jeunes au Burkina : La phase II du projet Billi Now Now lancée

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« Billi Now Now » ! Ce projet qui reflète le milliard de jeunes sur la planète et l’urgence d’agir pour impacter positivement l’environnement, poursuit son petit bonhomme de chemin au Burkina Faso. Les acteurs ont renouvelé leur confiance au projet. La phase II de cette initiative a, en effet, été officiellement lancée ce jeudi 20 février 2020 à Ouagadougou. Billi Now Now Phase II est mis en œuvre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour une durée de 12 mois.

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« Billi Now Now » est une campagne mondiale pour la jeunesse africaine. La première phase de ce programme animé spécifiquement par les jeunes a été lancée au Burkina Faso en septembre 2018 et a concerné la ville de Ouagadougou. Son objectif principal vise à permettre aux jeunes de prendre en charge leur corps, leur culture et leur destin. L’accent est mis sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.

Le projet est mis en œuvre par un consortium de structures composé notamment du Conseil burkinabè des organisations de développement communautaire (BURCASO) et le Réseau des jeunes ambassadeurs pour la planification familiale, avec l’appui technique et financier de l’ONG Planned Parenthood Global (PP Global).

Animé par des « Billis », du nom de ces jeunes engagés dans ce leadership, Billi Now Now étend progressivement ses tentacules au Burkina Faso. A en croire Mikaïlou Ouédraogo, Chargé du projet, la première phase de Billi Now Now a été une réussite. Raison pour laquelle les acteurs mobilisés autour ont décidé de reconduire le projet pour une durée d’une année.

« L’initiative vise à responsabiliser la jeunesse »

Cinq districts à Ouagadougou et deux à Bobo-Dioulasso sont concernés par cette deuxième phase du projet. D’un coût global de près de 328 millions de Francs CFA, Billi Now Now Phase II compte entre autres former 60 nouveaux jeunes leaders qui impacteront à leur tour 6.000 autres jeunes.

L’utilisation des TIC est au centre de la stratégie d’intervention de ces « change makers ». D’où le thème général du lancement officiel de la deuxième phase du projet intervenu ce 20 février 2020 : « La technologie au service de l’information, le plaidoyer sur la santé sexuelle et reproductive, la référence des jeunes ».

Le coordonnateur national du BURCASO, Ousmane Ouédraogo, a précisé que ce projet d’autonomisation de la jeunesse consiste à faire en sorte que les jeunes soient maîtres de leur destin, de leur culture et de leur corps. « L’initiative vise à responsabiliser la jeunesse, un levier important du dividende démographique », a-t-il soutenu.

Selon la Cheffe d’équipe pays de PP Global, Aminata Rabo, leur ONG intervient au Burkina Faso à travers trois programmes principaux que sont Voix pour la santé, Prestations de services et Billi Now Now.

Diffuser des informations justes en santé sexuelle et reproductive

Ce programme innovant développé par les jeunes et pour les jeunes, pour reprendre les mots de la Directrice exécutive de PP Global, Monica Kerrigan, permet de favoriser une politique nationale sur les soins adaptés aux jeunes qui oriente des financements au niveau local. Cela pourra permettre par ricochet, selon les acteurs, d’appuyer les services notamment la délégation des tâches.

« Le choix de PP Global et ses partenaires de conduire le projet Billi Now Now dans la région du centre et avec une extension dans les Hauts-Bassins nous réjouit énormément. Nous voudrions saluer ce fort engagement à nos côtés pour le bien-être social et économique des jeunes », a dit sur un ton enjoué le représentant du ministre de la jeunesse, Abdoul Karim Tiemtoré. C’est le Secrétaire général du ministère de la santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie de lancement du projet.

« Je me réjouis que ce projet qui sera mis en œuvre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso place les jeunes au cœur de sa stratégie d’intervention. De ce fait, les jeunes Billis identifieront par eux-mêmes les problèmes de santé sexuelle et reproductive, élaboreront les messages, utiliseront essentiellement les plateformes digitales ou d’autres approches pertinentes pour diffuser les informations justes à leurs pairs et les référer vers les centres de santé partenaires du projet pour la prise en charge de leurs besoins », a-t-il laissé entendre au nom de la ministre de la santé.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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