Zéphirin Diabré : »Ce crime de masse de Barga ne doit pas rester impuni »

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Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) sur le massacre de Barga.

Les ennemis du Burkina Faso l’ont encore endeuillé. C’est avec une profonde amertume que j’ai appris que 43 de nos concitoyens ont été lâchement tués et 06 autres blessés dans des attaques armées perpétrées le 08 mars 2020 à Barga dans le Yatenga.

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Au nom de l’ensemble des militants de l’UPC et au mien propre, je présente mes sincères condoléances aux familles éplorées, et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Cette barbarie est-elle l’œuvre des forces du mal ou de groupes d’autodéfense ? Il revient aux autorités gouvernementales et judiciaires de situer les responsabilités, car ce crime de masse de Barga ne doit pas rester impuni. Les tâtonnements observés dans la gestion du dossier Yirgou ne doivent pas se reproduire. Tous les coupables, quels que soient leurs bords et leur poids social, doivent répondre de leurs forfaits.

Il faut que justice soit rendue en toute diligence, pour éviter que le Nord, déjà secoué par l’hydre terroriste, ne soit confronté à une série de vengeances et de violences meurtrières. 

Le terrorisme n’est pas lié à une   communauté, à une ethnie, encore moins à une religion. Ce discernement nous permettra de mieux combattre les ennemis sans visage et de les vaincre dans l’unité. 

Vive le Burkina Faso, uni et indivisible !

Ouagadougou, le 11 mars 2020

Le Président de l’UPC

Zéphirin DIABRE

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Un commentaire

  1. Personne n’a le droit d’ôter la vie de personne pour quelque raison quelle soit. C’est pourquoi ces actes ne doivent pas être tolérés. Cependant, la question doit être analysée finement et plus finement. Depuis que le terrorisme a pris de l’ampleur au Burkina Faso, il y a ceux qui le vivent directement et au quotidien, mais aussi il y a ceux qui le vivent de loin, par les médias, ou les réseaux sociaux. Lorsqu’un constat est établi, par des témoins directs d’un événement, il est impératif que les autorités habilités se penchent là-dessus pour vérification, afin de prendre les mesures qui conviennent. Ici, l’adage révolutionnaire « les uns mangent, les autres regardent, ainsi naissent les révolutions' » trouve toute sa transposition. Lorsque vous êtes toujours pourchassés alors que votre voisin direct n’est jamais inquiété, à la longue vous finirai par soupçonné ce dernier de complicité, alors même que ce peut être faut. La nature est ainsi faite: il appartient aux autorités, aux leaders politiques et religieux, à toutes les personnes influentes, d’y réfléchir et de trouver le langage et les mesures qu’il faut à l’endroit de nos communautés pour éviter un basculement. Sinon, il y a de quoi craindre un deuxième Rwanda en Afrique, précisément au Pays des hommes intègres.
    A tous les Burkinabè, ne cédons pas à la violence, ne nous vengeons pas, laissons la vengeance s’opérer d’elle-même. Toutes nos condoléances à toute famille endeuillée de toute manière.Dieu sauve le Burkina Faso, Dieu unisse les Burkinabè. CONSTRUISONS POUR L’AU-DELÀ.

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