Contrôle du port du cache-nez: « Le ministre de la sécurité a des choses plus importantes à faire » (Me Gilbert Noël Ouédraogo)

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Le Chef de File de l’Opposition Politique du Burkina Faso (CFOP-BF) s’est prononcé sur des sujets d’actualité. Me Gilbert Noël Ouédraogo est revenu sur la mort de 12 présumés terroristes à la gendarmerie de Tanwalbougou et les tensions liées à la succession au Gulmu. L’instauration du couvre-feu pour stopper la propagation du coronavirus a été également commentée par le président de l’ADF-RDA.

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Sur le port du cache-nez, le président de l’Alliance pour la Démocratie  et la Fédération/ Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA), Me Gilbert Noël Ouédraogo a indiqué que le port obligatoire du masque est une bonne mesure. Seulement, il juge important également que le gouvernement partage des cache-nez pour soutenir ceux qui sont dans la nécessité.

« Le  ministre de la sécurité a des choses plus importantes à faire  que de distribuer des masques en circulation », a également noté Me Gilbert Noël Ouédraogo, critiquant l’initiative du ministre Ousséni Compaoré, qui a distribué des cache-nez en pleine circulation le 18 mai 2020 à Ouagadougou.  Pour lui, la question sécuritaire devrait être la priorité du département de Ousséni Compaoré.

Revenant sur le couvre-feu, le CFOP estime qu’il n’a pas de raison d’exister encore. « L’opposition politique se pose des questions sur l’utilité actuelle de la mesure », a souligné le président de l’ADF/RDA. Pour justifier sa position, Me Gilbert Noël Ouédraogo explique que les autorités ont levé certaines mesures. Cependant, le maintien du couvre-feu cause des préjudices à certaines entreprises comme les débits de boisson et les restaurants qui « rentabilisent la nuit ».

12 personnes suspectées de faits de terrorisme ont été retrouvées mortes dans leur cellule à Tanwalbougou, selon les autorités. Mais de l’avis du Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC), ces personnes, toutes de la même communauté ont été exécutées par les forces de la gendarmerie de la même localité.

Face à cette situation, le CFOP a rappelé qu’il a toujours soutenu les forces armées nationales. Il dit être contre « les exécutions sommaires d’où qu’elles viennent ». Me Gilbert Noël Ouédraogo craint des exécutions d’innocents avec cette manière de faire. « Des gens pourraient en profiter et faire éliminer leurs rivaux », a-t-il dit. Ce n’est donc pas la bonne manière, selon lui.

Les rivalités pour la succession au Gulmu ont été également abordées. Selon le CFOP, l’administration doit jouer sa partition dans cette crise afin de la résoudre. Une issue pacifique est vivement souhaitée afin d’éviter le pire dans cette histoire.

Basile SAMA

Burkina 24

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Un commentaire

  1. Il n’est pas sage d’être mordu de la critique: lisez ceci: »Seulement, il juge important également que le gouvernement partage des cache-nez pour soutenir ceux qui sont dans la nécessité ».
    Et ensuite:« Le ministre de la sécurité a des choses plus importantes à faire que de distribuer des masques en circulation ». Vous souhaitez une chose, et à la fois, vous critiquez celui qui l’a fait et se trouve être du gouvernement à qui vous demandez de donner la chose à ceux qui sont dans le besoin ! Allez-y comprendre. ET MOI, JE CROIS QUE LE CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION A DE BIEN MEILLEURES CRITIQUES QUE CELLE-LA. VOUS ÊTES QUAND-MÊME UN VIEUX ROUTIER DE LA POLITIQUE AU BURKINA. Je souhaite que l’homme politique burkinabè ne se comporte pas comme Mr tout- le-monde …

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