Simon Compaoré : « Organiser les élections, c’est dire non au défaitisme et à la couardise politique »

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Les élections du 22 novembre 2020 auront lieu. C’est la ligne adoptée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir.

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Le MPP a répondu aux récentes sorties de partis politiques qui réclament la non tenue des prochaines élections sans avoir réglé la question sécuritaire. Pour le parti au pouvoir, les Burkinabè doivent voter le 22  novembre 2020 afin de respecter les dispositions de la Constitution et d’éviter « un vide juridique ». 

« Certes, les contraintes sécuritaires et sanitaires sont réelles, cependant, nous ne devons pas perdre de vue la crise institutionnelle que pourrait connaitre notre pays à cause d’un quelconque blocage du processus électoral. Certes, nous faisons face à ces deux défis majeurs, mais nous ne pouvons pas courir le risque de plonger notre pays dans un vide juridique et le livrer à tous les errements possibles. Cela est inadmissible et inacceptable. (…) Organiser les élections, c’est dire non au défaitisme et à la couardise politique« , a soutenu le président du parti Simon Compaoré, lors d’un point de presse ce 11 juin 2020 à Ouagadougou.

L’ancien ministre de la sécurité reconnaît que les groupes terroristes causent « une instabilité sécuritaire sans précédent » dans plusieurs localités. Mais il assure  que des dispositions sont en train d’être prises pour y faire face.

« Des innovations en cours au niveau du dispositif national et du G5 Sahel avec l’appui de nos partenaires stratégiques vont concourir à sécuriser les zones dangereuses, favoriser l’organisation du retour dans leurs villages des personnes déplacées internes et apaiser ainsi les populations« , a-t-il révélé. Simon Compaoré ajoute par ailleurs que le parti s’est penché sur la question :

« Rien que la semaine dernière, la direction politique de notre parti a tenu une réunion au cours de laquelle, le sujet a été largement débattu par les camarades.

En conclusion, il a été fortement suggéré la relance de grandes opérations de sécurisation des régions de l’Est, du Nord, du Centre Nord et du Sahel en vue de créer plus de sérénité et de sécurité pour les populations desdites régions à l’approche de la saison hivernale »

Simon Compaoré

Le MPP s’est aussi prononcé sur la révocation de trois agents du ministère des finances et qui cristallise le courroux des syndicats.  Le parti au pouvoir a apporté son soutien au gouvernement.

« (…) Le MPP estime que le gouvernement a pris ses responsabilités et s’est assumé parce qu’il est de son droit de sanctionner les brebis galeuses, juge Simon Compaoré. Les agents révoqués ont outrepassé leur rôle de syndicaliste et ont commis une faute lourde. Nul n’a le droit d’obliger par la force du poignet, son collègue à observer un arrêt de travail. En infligeant la sanction aux auteurs de ce forfait, le gouvernement a donné un signal fort contre les pratiques et méthodes anarchosyndicales, lesquelles seront désormais combattues avec vigueur« .


N.B : Photo d’archives

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