Burkina Faso : « Coalition rupture » veut déloger « la vieille classe politique »

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Une nouvelle alliance politique réunissant cinq partis politiques du Burkina Faso a été présentée le lundi 29 juin 2020 à Ouagadougou. Cette coalition, entreprise depuis mai 2019 selon les membres, entend « faire bouger les lignes politiques et ouvrir d’autres alternatives au bénéfice du peuple par la libération du champ politique d’acteurs anciens largement dépassés et corrompus ».

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L’Alternative patriotique panafricaine Burkindi (APP/Burkindi), le Mouvement patriotique pour le salut (MPS), le parti des Progressistes unis pour le renouveau (PUR), l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS) et le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF). Sont-ce là, les cinq partis politiques géniteurs de la Coalition rupture.

Adama Séré, Président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), porte-parole de la Coalition, après avoir dépeint la situation nationale marquée par les attaques terroristes, la crise humanitaire « d’ampleur inédite », et la crise de gouvernance, tire la conclusion que toutes ces crises « ont pour dénominateur commun, la faillite du régime qui manque de vision ».

« Ces trois dernières décennies, le champ politique reste monopolisé par les mêmes acteurs en manque d’inventivité et de créativité. Ce cartel politique entretient de vieilles querelles politiciennes et des haines exacerbées qui font peser sur notre pays, les risques d’une fracture irréversible, menaçant dangereusement la stabilité nationale et le développement.

Pour distraire l’opinion, ces vieux acteurs monopolisent, instrumentalisent une poignée versatile, paresseuse et sans ambition de notre jeunesse (…). Notre Coalition pense que le peuple burkinabè ne peut sortir de la régression dans laquelle ce cartel politique l’a plongé sans une offre politique qualitative et durable pour notre pays ».

Adama Séré, Président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF)

Du débat sur la tenue des élections, la Coalition rupture a donné sa lecture. « Notre position de principe est claire. Les élections doivent toujours se tenir à bonne date », insiste Adama Séré qui précise que l’alliance politique compte présenter un candidat unique pour l’élection présidentielle de novembre 2020 et des listes communes aux législatives et aux municipales.

Mais qui peut être le candidat de cette coalition ? A écouter Fousseni Ouédraogo, Premier vice-président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), des critères sont en train d’être élaborés pour le portrait-robot du candidat idéal. « Nous sommes là pour gagner. Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration. Par conséquent, il faut présenter un candidat à la hauteur des concurrents », a-t-il fait savoir.

Du sort d’Isaac Zida, actuel candidat déclaré du MPS à la présidentielle de novembre 2020, dont le retour au Burkina Faso avait été annoncé pour juin 2020, de l’avis de Fousseni Ouédraogo, la pandémie du Covid-19 a impacté le programme. Mais, affirme-t-il, « d’ici août ou début septembre, nous allons tenir notre congrès ». Rappelons qu’Isaac Zida avait annoncé sa présence au congrès.

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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Un commentaire

  1. Toute initiative ayant pour but de sortir le pays de la situation critique dans laquelle il se trouve actuellement est intéressant. Et pour ce faire, elle doit se faire avec un langage non stigmatisant, car en taxant les sympathisants des autres bord de paresseux, il sera difficile d’avoir leur adhésion de façon éclairée. Alors, il faut juste mettre l’accent sur le bien fondé de l’initiative tout en travaillant à sa compréhension et à l’adhésion du maximum possible à sa cause.

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