Lutte contre la malnutrition : L’UNICEF présente une expérience dans le Ganzourgou

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Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition chez les enfants, l’UNICEF et ses partenaires ont développé des initiatives. Il s’agit des actions de sensibilisation dans le domaine de la nutrition de l’enfant de la grossesse à 6 mois. L’UNICEF a organisé une visite dans un centre dans la province du Ganzourgou.

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La région du Plateau central est l’une des localités qui présente un fort taux de malnutrition chez les enfants. Ainsi, les résultats de l’enquête nationale de nutrition de 2018 ont révélé une hausse de la prévalence de la malnutrition aiguë qui est passé de 0,9% en 2017 à 2,5% en 2018. Par contre, la malnutrition chronique reste toujours supérieure à 20% dans cette région.

Pour la phase pilote, le Ganzourgou a été choisie pour la mise en œuvre du projet de l’Agence norvégienne pour le développement (NORAD). Ce projet vise à réduire de manière drastique le taux de malnutrition chez les jeunes enfants de moins de 6 mois.

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C’est dans cette optique que les groupes d’apprentissage et de suivi des pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (GASPA) ont vu le jour. Les GASPA servent à sensibiliser les femmes sur l’alimentation depuis la grossesse jusqu’à la période de 6 mois de l’enfant.

Le mercredi 8 juillet 2020, une équipe de l’UNICEF a visité le GASPA de LelKom dans la région du Plateau central. Cet espace d’entraide communautaire pour la petite enfance est situé à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la province Zorgho.

Honorine Baziomo, chargée de suivi des GASPA dans la province du Ganzourgou
Honorine Baziomo, chargée de suivi des GASPA dans la province du Ganzourgou

Le GASPA de Lelkom est réparti en trois groupes. Il s’agit d’un groupe constitué de femmes enceintes, un autre d »enfants de 0 à- 6 mois et  de 6 à 23 mois. Honorine Baziomo, chargée de suivi des GASPA dans la province du Ganzourgou, apprécie le projet NORAD.

« A ce jour, nous couvrons 215 villages dans la province du Ganzourgou. Nous avons remarqué que depuis la venue de ce projet, il y a une amélioration pour les femmes. Elles ont abandonné certaines habitudes. L’allaitement maternel exclusif, qui était à 2% au tout début, est maintenant à la hausse avec plus de 20%. Le taux de malnutrition a baissé dans la province. Avec les différentes formations avec les femmes enceintes, nous avons remarqué que beaucoup ne perdent plus leurs enfants à la naissance », a-t-elle souligné.

Sophie Kaboré, animatrice du GASPA
Sophie Kaboré animatrice du GASPA

En effet, les séances de sensibilisation sont dispensées par des animatrices. Sophie Kaboré, animatrice du GASPA, a indiqué que l’objectif de l’animation est d’aboutir au changement de comportement. A l’écouter, les femmes y adhèrent et reconnaissent l’importance de l’allaitement maternel exclusif.

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Habanata Sissao, membre du GASPA de Lelkom, a salué cette initiative. « Les GASPA sont très bénéfiques pour nous les femmes et nos enfants. Nous avons appris comment entretenir une grossesse jusqu’à l’alimentation à l’âge de 6 mois », a-t-elle précisé.

En rappel, cette sortie sur le terrain a été organisée en partenariat avec le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ).

Jules César KABORE

Burkina 24

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