Elections 2020 au Burkina Faso : Mise à jour au Conseil Constitutionnel

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Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou a procédé à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités de ses membres et de son personnel administratif le lundi 26 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso. L’objectif recherché est de faire une « mise à jour » de leurs connaissances en matière de gestion des élections afin que les acteurs de cette juridiction soient à la hauteur du processus électoral du 22 novembre 2020.

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Beaucoup de changements interviennent dans le cadre de l’organisation des élections couplées du 22 novembre 2020, selon le président du Conseil constitutionnel Kassaoum Kambou. « Contrairement au scrutin de 2015 où le Conseil constitutionnel réceptionnait les candidatures et procédait à la sélection et à l’affichage de la liste des candidatures validées,  cette année, c’est plutôt la Commission électorale nationale indépendante  (CENI) qui fait ce travail préalable. Le Conseil constitutionnel aura donc pour mission de statuer après sur les différents recours et contentieux », explique-t-il.

A l’en croire, les changements sont aussi en rapport avec le contexte sécuritaire qui a amené le législateur à voter des textes qui prennent en compte les cas de force majeure afin que le scrutin à venir se fasse dans la transparence.

Le Conseil constitutionnel statue à chaque fois qu’il y a un recours

« Nous avons eu des contentieux à la phase actuelle. Et nous allons statuer. Pendant le scrutin également, si on nous signale des cas de fraude dans les bureaux de vote pour les recours, nous allons statuer. Après le scrutin, quelqu’un peut contester les résultats, là aussi nous aurons à nous prononcer pour le bon déroulement des élections aboutissant à des résultats crédibles dans un climat apaisé »

Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel

A cela s’ajoutent les  éventuels contentieux pouvant résulter de la liste des candidatures. D’ailleurs, à la phase actuelle du processus électoral, le conseil en a déjà reçus en nombre. Précisément une vingtaine de recours sur lesquels le conseil va statuer. Et  Kassoum Kambou de rappeler que la liste des candidats aux élections législatives peut elle aussi faire l’objet de contestation par tout citoyen qui estime qu’un candidat donné ne doit pas y figurer.

Le soutien de l’OIF et du ministère français de l’Europe

Cet atelier entre dans le cadre de la formation permanente du Conseil constitutionnel dont les acteurs se renouvellent régulièrement. «A chaque  étape, on a des membres qui partent et d’autres qui viennent. Les nouveaux venus savent déjà quelle est leur mission, mais il est bien de mettre à jour aussi bien les anciens que les nouveaux pour qu’ils soient au même niveau d’information afin de pouvoir mieux gérer les différents contentieux qui se poseront au cours des élections couplées du 22 novembre 2020 », confie-t-il.

Le président du Conseil constitutionnel a remercié  ses partenaires dont l’accompagnement marque leur attachement à un processus électoral crédible et à des institutions régulières qui garantissent la réussite de la construction démocratique au Burkina Faso. Il s’agit de l’organisation internationale de la Francophonie et du Ministère français de l’Europe et des affaires étrangères dans le cadre du Fonds français de solidarité pour des projets innovants.             

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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