Burkina Faso : Les leaders religieux contre les discours haineux

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Ce mercredi 30 décembre 2020 à Ouagadougou, le ministère en charge de la cohésion sociale a organisé un symposium national sur la lutte contre les discours haineux et la radicalisation dans un contexte de défi sécuritaire au Burkina Faso. Cette activité était placée sous le thème « Quelle contribution des leaders religieux à la lutte contre les discours haineux, et la radicalisation dans un contexte de défi sécuritaire au Burkina Faso ».

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Deuxième du genre, ce symposium a été initié pour stimuler la production d’idées pour la mise en œuvre d’un plan d’action pour la lutte contre les discours haineux, et la radicalisation. Siaka Ouattara, directeur général de la promotion de la cohésion sociale, a expliqué que les leaders de communautés religieuses et la presse jouent « un rôle clé » pour « renforcer la résilience aux discours haineux et à la radicalisation ».

Il a également fait comprendre qu’à l’ère du numérique, Internet et les médias jouent un rôle clé dans la propagation des informations aux contenus extrémistes. « Les adolescents et les jeunes adultes, très présents dans ce monde virtuel et qui pour diverses raisons, peuvent être particulièrement réceptifs aux messages extrémistes ». Une situation qui pour lui nécessite de « la prévention ».

Selon El Hadj Abdoul Rahmane Sana, représentant de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina, l’Islam a toujours prôné une coexistence pacifique des communautés religieuses. Il a expliqué que l’Islam n’appelle pas à une violence aveugle à l’encontre des autres religieux. « Au contraire, nous devons nous comprendre, nous devons nous entendre dans notre vie de tous les jours. Cohabiter pacifiquement, c’est ce que l’Islam nous enseigne »,  a-t-il ajouté.

L’abbé Etienne Kaboré, représentant de la conférence épiscopale Burkina – Niger s’est accordé avec El Hadj Abdoul Rahmane Sana en faisant savoir que les évêques du Burkina Faso travaillent pour que disparaisse tout discours qui engendre la haine et la violence. Selon lui, « aucune religion n’incite à la violence, aucune religion n’invite à la guerre ». Pour l’émir du Liptako, représentant du Haut conseil de la chefferie traditionnelle au Burkina Faso, « la cohésion sociale, ce n’est pas juste la parole, c’est un comportement humain ».

Josué TIENDREBEOGO (stagiaire)

Burkina 24

 

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