Commémoration du mois de l’Histoire des Noirs : Déclaration de la ministre burkinabè en charge de la Culture

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Ceci est une déclaration de la Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, à l’occasion du mois de l’Histoire des Noirs.

Au moment où le monde entier intègre de plus en plus dans ses habitudes, la commémoration du mois de l’Histoire des Noirs en février, le Burkina Faso, qui s’est longtemps illustré comme l’un des pionniers de la défense de la cause noire, ne pouvait rester en marge du processus. Il entend ainsi traduire un devoir de perpétuation d’une tradition d’engagement, vieille de plusieurs décennies.

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En rappel, la célébration de ce mois a débuté par une semaine des Noirs en 1926, organisée par l’Association dédiée à la recherche sur l’histoire des Afro-Américains (ASALH), à l’occasion des cinquante ans de l’abolition de l’esclavage. Elle a évolué pour devenir une commémoration annuelle de l’histoire des noirs, en 1976, sous la présidence de Gérard FORD, 38è président des États-Unis. À la suite des États-Unis, des pays, tels que le Canada, la Grande Bretagne, l’Irlande et la France, vont emboîter le pas.

L’initiative va gagner le continent africain, à travers des organisations de la société civile. En 2020, le Bénin, le Cameroun, les Comores, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Tchad et le Burkina Faso, ont célébré l’événement.

Cette année, la commémoration a lieu dans un contexte particulier, consécutif à de regrettables incidents intervenus dans des pays occidentaux, avec le renforcement de la prise de conscience mondiale sur la condition des Noirs. C’est une situation qui suscite la mise à jour des questionnements sur la place de l’homme noir dans la construction de la civilisation universelle.

La commémoration de la présente édition du mois de l’Histoire des Noirs est donc une occasion d’introspection, de réflexion et de prospection, dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile, avec des défis supplémentaires de respect des droits humains.

Conformément à la vision du président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, le Gouvernement entend saisir cette occasion pour institutionnaliser la célébration et procéder à la mise en place officielle du Secrétariat Technique de l’Institut des Peuples Noirs (ST-IPN). La relance de l’IPN est un axe majeur de son projet de société. Elle permettra de concrétiser son ambition de renaissance culturelle africaine, à laquelle participe déjà la réécriture de l’histoire générale du Burkina Faso, initiée sous son leadership, à l’occasion de la célébration du centenaire du pays.

La mise en œuvre de cette structure est une contribution inestimable au développement des relations dynamiques que les Noirs comptent entretenir avec les autres peuples. À ce titre, le Président Thomas SANKARA disait que l’IPN allait permettre une meilleure connaissance du passé des peuples qui ont construit l’Afrique par leur sueur, leurs larmes et leur sang.

Chaque Burkinabè est invité, non seulement, à honorer l’histoire et les réalisations de nos valeureux devanciers, mais aussi à réfléchir sur les luttes passées et celles à venir, ferments de la consolidation des bases de la Nation burkinabè.

Bonne célébration à toutes et à tous !

Dr Foniyama Élise ILBOUDO/ THIOMBIANO

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