Valorisation de la filière karité au Burkina : Les professionnels du secteur se concertent à Ouaga

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Le Projet d’Appui à la Compétitivité de la Filière Karité (PACFIK) a réuni les acteurs de la filière karité, fonds publics nationaux ainsi que les institutions classiques de financement pour discuter des besoins de financement du secteur. La rencontre s’est tenue ce 24 mai 2021 à Ouagadougou.

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Améliorer l’accès au financement des groupements et coopératives et des micros, petites et moyennes entreprises, tel est l’objectif de la rencontre qui a regroupé les Fonds publics nationaux, les banques et les professionnels de la filière karité.  Il s’agit d’un cadre d’échange qui vise à permettre aux structures de financement de prendre en compte les besoins des acteurs du secteur du karité et de leur apporter leur soutien.

« Le PACFIK a pour objectif global de contribuer de 2019 à 2021 à l’amélioration de l’exportation et de la compétitivité des produits, des revenus des acteurs de la filière karité et à la création d’emplois sur l’étendue du territoire », a indiqué la responsable pays de l’UNCDF, Jeanine Ouattara.

Elle a ajouté que trois millions de femmes vivent à travers la production d’amandes et du beurre de karité. Cela a prévalu à l’identification de la filière comme porteuse et l’élaboration d’une stratégie nationale de développement durable de la filière Karité.

« Seule la synergie d’action et la complémentarité peuvent nous permettre d’atteindre les résultats escomptés. Je vous exhorte donc à vous impliquer dans les activités du PACFIK, pour qu’à son terme nous profitions de ces résultats« , a confié le coordonnateur du CIR, Souleymane Sodré.

C’est en vue de consolider les acquis de la filière que le Cadre Intégré Renforcé (CIR) et la Coopération Luxembourgeoise ont voulu apporter leurs appuis dans la mise en œuvre du PACFIK. Selon Joseph Singer, chargé d’affaire à l’ambassade du Luxembourg, la filière karité a été retenue suite à une proposition de projet du gouvernement exécuté par le CIR.

La coopération Luxembourgeoise a contribué à financer 43% du budget du projet

« C’est une filière qui présente beaucoup de potentialités pour valoriser le produit au Burkina. Et étant donné que la grande majorité de la production est exportée à l’état brut sans transformation, cela représente une niche qui doit être soutenue », a-t-il affirmé. Il faut noter que la coopération Luxembourgeoise a contribué à financer 43% du budget du projet.

A entendre Suzanne Yaméogo, représentante de la présidente de la coopération des actrices du secteur du karité, les difficultés sont liées à l’écoulement des produits avec des conditions contraignantes. « J’ai espoir qu’à la sortie de ces discussions, des solutions seront trouvées pour renforcer le secteur », a-t-elle déclaré.

En rappel, c’est au total 1 715 700 000 de F CFA qui ont été mobilisés pour financer le projet dont 44% par le CIR et 13% par l’Etat burkinabè. Le projet est mis en œuvre par l’Unité Nationale de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé (UNMO/CIR) en collaboration avec les unités techniques.

Sanata GANSAGNE et Déborah DARGA (stagiaires)

Burkina24

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