Baccalauréat 2021 : Les Professeurs Alkassoum Maïga et Stanislas Ouaro aux côtés des candidats

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La session 2021 de l’examen du Baccalauréat a débuté ce jeudi 8 juillet 2021. C’est au lycée provincial Bassy de Ziniaré que le ministre en charge de l’enseignement supérieur et son collègue de l’éducation nationale ont procédé au lancement national des épreuves.

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Nous sommes au lycée provincial de Bassy, premier jour de composition de l’examen du Baccalauréat session de 2021. L’ambiance est dépourvue d’animation dans la cour de l’école. Il y a les sereins, les inquiets, les concentrés, ceux de la dernière minute comme d’habitude, ceux, qui, même le jour de l’examen, veulent réviser quelques lignes, mais aussi et surtout… les retardataires. Tous sont à la quête du premier diplôme universitaire.

6H30, Les différents surveillants procèdent à l’appel des candidats devant les salles de composition. A ce moment précis, tous les candidats se rendent désormais compte que tout va se jouer sur les feuilles de composition. Une raison de plus pour renforcer la concentration pour certains, quand d’autres murmurent des prières pour implorer la présence divine durant ces moments. Sur les visages, beaucoup s’efforcent de sourire à l’approche des caméras pour essayer de dissimuler l’inquiétude qui se lit pourtant aisément. 

7H, les autorités, avec à leur tête le ministre en charge de l’enseignement supérieur, le Pr Alkassoum Maïga, celui de l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro, et la gouverneure de la région du Plateau- central, foulent le sol du lycée. S’en suivent alors des visites dans les salles de classes. Entre mots de motivations, conseils et mises en garde, chaque candidat est servi du nécessaire pour débuter l’examen du Baccalauréat session de 2021.

« Bannir toute idée ou tentative de fraude »

Dans chaque salle de composition, les ministres en « bons enseignants » reviennent sur les notions de bases dans des situations pareilles. Ainsi donc, sérénité, concentration, calme et sérieux sont répétés tour à tour par le Pr Alkassoum Maïga et le Pr Stanislas Ouaro, en qualité de premiers responsables du système éducatif au Burkina. A ce titre, ils ont appelés les candidats « à bannir toute idée ou tentative de fraude ». Le Pr Stanislas Ouaro prévient : Les candidats finiront par se faire prendre s’ils venaient à essayer. 

Selon ses dires, chaque candidat a eu 9 mois pour se préparer à affronter les épreuves. Il suffit donc, selon les « calculs » du mathématicien, d’appliquer la bonne formule là où il faut. Après la « douche froide« , les mises en garde contre les tentatives de fraudes, le ministre motive les candidats. Comme un lapsus révélateur, le protocole du ministre en charge de l’enseignement supérieur a même prononcé le mot « étudiant » en lieu et place de candidat. Un temps de rire qui a conduit à des moments de décompression. 

7H30, c’est l’heure prévue pour le démarrage de l’examen du Baccalauréat. Sujet en main, les autorités de façon solennelle procèdent à l’ouverture de l’enveloppe scellée devant les élèves et les journalistes. A cette étape, chaque candidat se rend compte que les dés sont lancés. Plus de demi-tour, plus de coup d’œil  dans son cahier de français, plus de question…

Chacun se retrouve désormais face à son destin. L’on entend alors des soupirs par-là, des prières encore par-ci et surtout, les craquements des feuilles de composition qui seront remplies de 9 mois d’apprentissage. Et ce, afin de recevoir une feuille A4 le 16 juillet prochain attestant de la réussite à l‘examen du Baccalauréat session de 2021. 

« Par principe, un examen n’a pas de nombre de place limitée »

De son côté, le ministre en charge de l’enseignement supérieur n’a pas pu cacher sa satisfaction de voir cette session du Baccalauréat se tenir comme prévue, vu les troubles qu’a connus le système éducatif. « Esprit patriotique », c’est le terme utilisé par le Pr Alkassoum Maïga à l’égard de tous ceux qui ont œuvré pour la bonne tenue des examens cette année.

En plus de son envie de voir les épreuves se dérouler dans le calme, il attend voir que « les candidats soient dans la concentration ». Pour lui, c’est une semaine décisive pour tous les candidats.

Il a également rappelé que l’examen du Baccalauréat « n’est pas un concours ». Une manière d’expliquer aux candidats que rien, ni personne, ne peut les priver du parchemin s’ils parviennent à avoir le nombre de point requis. « Par principe, un examen n’a pas de nombre de place limitée », dit-il. Il nourrit alors l’espoir de voir des taux de succès élevés car des mesures ont été prises pour renforcer les capacités d’accueil des universités. Place disponible n’attend alors que Bachelier ! 

Sur le cas des élèves déplacés internes, le Pr Alkassoum Maïga explique que des dispositions ont été prises pour que chaque candidat compose normalement. « Par rapport aux déplacés, le ministre en charge de l’éducation nationale avait pris des dispositions pour que ces enfants soient intégrés dans les écoles des zones d’accueil», a laissé entendre le ministre.

« On a mis tout le sérieux qu’il faut »

Quant à la question sur le transfert de l’organisation du Baccalauréat au ministère de l’éducation nationale, il souligne que c’est un souci de se conformer aux normes de la CEDEAO. Mais pour lui, l’heure n’est pas encore arrivée de parler de dernière session organisée par le ministère en charge de l’enseignement supérieur.

« Ne parlons pas de dernier examen parce que nous avons dit qu’il y a eu trop d’emballements par rapport à cette annonce. Nous sommes en train de travailler sur le dispositif qui va nous permettre de faire le transfert. Et tant que ce dispositif n’a pas été suffisamment rodé et les textes relus, pour nous, ce n’est pas le moment de parler de dernier examen », a martelé le Pr Alkassoum Maïga.

En guise d’informations, il faut retenir que cette session du Baccalauréat enregistre 154 775 candidats au niveau national. Un nombre qui a connu une hausse par rapport à la session précédente. Les candidats sont repartis dans 570 jurys eux-mêmes répartis dans 90 villes à travers tout le territoire national.

Pour la réussite de cet examen, plus de 52 000 acteurs ont été engagés. Une situation qui montre « qu’on a mis tout le sérieux qu’il faut », selon le Pr Alkassoum Maïga. Le budget alloué à l’organisation de la session 2021 du Baccalauréat tourne autour de 6 milliards de Francs CFA.  

Basile SAMA

Burkina 24 

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